En 1940, la France capitule. En 1941, Jacques Lusseyran, alors qu’il est aveugle et n’a pas 18 ans, entre en résistance en rejoignant le mouvement Défense de la France. Le 20 juillet 1943, il est arrêté par la Gestapo, interrogé pendant des jours interminables et enfermé à Fresnes. Il sera déporté en 1944 à Buchenwald.
Comment un aveugle peut-il survivre à cet enfer ?
Grâce à la protection d’un groupe de Russes et à sa connaissance de l’allemand qui lui permettra d’informer les autres déportés des agissements des SS. Après un an et demi d’horreur, il est libéré et revient en France où il poursuivra ses études en affirmant ses aspirations littéraires balayées par la guerre.
Jacques Lusseyran deviendra un brillant conférencier et enseignera la littérature française dans différentes universités américaines.
En 1971, il meurt dans un accident de voiture, il a alors 47 ans. Cette autobiographie est un exceptionnel exemple d’amour de la vie, de courage et de liberté intérieure face à l’adversité.