Le Dr Serge Marquis nous propose de s’intéresser à la découverte de ce que nous sommes véritablement, au-delà de toutes les étiquettes qui nous servent d’identités et de toutes les histoires que nous nous racontons à notre propre sujet.
Nous vivons dans un monde qui a tellement mis l’accent sur le développement du « Moi » qu’il en a totalement négligé le sens de la « présence ». Les recettes pullulent pour que nous puissions devenir nous-mêmes, qu’on croisse, qu’on s’épanouisse, mais la plupart de ces recettes sont tournées vers le renforcement de « l’ego », du « Je ». Pourtant, jamais n’a-t-on vu une telle consommation d’antidépresseurs, d’anxiolytiques, de somnifères et d’autres médicaments pour apaiser l’esprit. Le syndrome d’hyperactivité, dont on affuble beaucoup d’enfants, est avant tout un phénomène social! Il y a ce petit hamster qui tourne jour et nuit dans nos têtes, à toute vitesse, pour aller où? Nulle part!
Et si nous nous intéressions plutôt à la « décroissance personnelle », à la découverte de ce que nous sommes véritablement, au-delà de toutes les étiquettes qui nous servent d’identités et de toutes les histoires que nous nous racontons à notre propre sujet? Trouverait-on enfin la paix, en soi et dans le monde?
Serge Marquis est titulaire d’un doctorat en médecine de l’Université Laval et d’une maîtrise en médecine du travail de la London School of Hygiene and Tropical Medicine à Londres. Il a développé un intérêt tout particulier pour le stress, l’épuisement professionnel et la détresse psychologique dans l’espace de travail. Il s’est également intéressé à la difficulté de maintenir un équilibre entre la vie au travail et à l’extérieur de celui-ci. Il a soigné un grand nombre de personnes devenues dysfonctionnelles au travail. Consultant dans le domaine de la santé mentale au travail (T.O.R.T.U.E.), il est l’auteur avec Eugène Houde d’un livre intitulé Bienvenue parmi les humains et de Pensouillard le hamster, petit traité de décroissance personnelle paru en octobre 2011 aux Éditions Transcontinental, qui a reçu la mention Coup de coeur de Renaud-Bray.