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Archives for 2014

Le sang de l’espoir de Samuel Pisar

Le Sang de l’espoir : c’est la volonté acharnée, animale, de lutter et de survivre, puis de renaître pour créer.

C’est l’histoire de Samuel Pisar. Elle forge, à travers une expérience hors du commun, l’un des destins les plus exceptionnels de notre temps. Ce récit intime, foudroyant et toujours d’un brûlante actualité, nous conduit de l’abaissement dégradant de l’adolescent plongé dans l’enfer d’Auschwitz, jusqu’au triomphe de la vie et l’épanouissement de l’action. Chacun y trouvera pour lui-même le battement du sang et la chaleur de l’espoir

Derrière la grille de Maude Julien

Plus de cinquante ans après, Maude Julien se souvient encore du bruit du verrou, quand la grille s’est refermée sur elle. Son père venait d’acheter une bâtisse lugubre, flanquée d’un parc, dans la région de Saint-Omer. Maude, alors âgée de trois ans, y vivra cloîtrée, sans jamais aller à l’école, sans jamais avoir d’amis. Enfermée mentalement aussi, car le patriarche veut faire de sa fille une « supra-humaine ». Elle doit apprendre à surmonter la peur, les privations, la douleur, la solitude pour être capable de réaliser la mission à laquelle il la destine. Longtemps plus tard, elle comprendra que son père, haut dignitaire d’une obédience maçonnique ésotérique, avait échafaudé un projet vertigineux dans lequel elle tenait le rôle central.

Comment se défaire d’une emprise aussi extrême ? Où trouver la force d’échapper à un tel embrigadement ?

À dix-huit ans, Maude a réussi à quitter la prison de son enfance. Puis, au terme d’un long travail, à conquérir sa liberté.

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Comment la méditation peut-elle changer votre vie ? Fabrice Midal

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Pourquoi méditer?

Mediter sur le stress. Mathieu Ricard

Apprendre à méditer Sakyong Mipham Rimpoche

Vidéos Méditer pour se sentir mieux

Chogyam Trungpa Shambhala La voie sacrée du guerrier.

 

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Tout est possible, même le meilleur !: Melanie Frerichs-Cigli TEDx

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Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait. Mark Twain

Journaliste depuis près de 14 ans, aussi bien en France qu’au Maroc, Melanie a tour à tour exploré le journalisme culturel, société ou bien d’actualité, avec dernièrement, les débats animés sur Luxe Radio, «les matins Luxe».

Elle est aussi écrivain, avec un roman à son actif et plusieurs nouvelles pour enfants et même peintre.

Elle a notamment participé à l’exposition caritative l’Art et le Savoir en faveur du développement durable et l’internat pour jeunes filles Dar Attaliba, à Lalla Takerkoust & elle prépare un séjour artistique de deux mois cet été en Chine pour faire se rencontrer la calligraphie et l’action painting à travers le taï chi et la méditation.

Sur ce thème vous pouvez consulter les articles suivants :

Comment revisiter vos pensées négatives : le travail selon Katie Byron

Guillaume Gallienne Les Garçons et Guillaume, à table !

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Le jour ou je me suis aimé de Charlie Chaplin ou comment être heureux

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David Laroche Le bonheur, c’est…

Guy Corneau : Le grand livre du bonheur

Etre Heureux

Don Miguel Ruiz Les 4 Accords Toltèques (Audio)

La guérison par l’amour par le Dr Leonard Laskow

 

 

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Argent sexe et travail de Chogyam Trungpa

S’éveiller à la vie réelle.

Argent, sexe et travail occupent notre quotidien, et souvent nous préoccupent.

Un chemin spirituel authentique peut-il alors les exclure?

Éveilleur percutant, Chögyam Trungpa nous conduit à réaliser le caractère sacré de la vie, y compris de ces activités qu’on croit triviales : le travail que nous avons pris l’habitude de subir, le sexe étouffé par les conventions et les schémas moraux, l’argent, objet d’avidité et moyen de contrôle, et pourtant nécessaire. Les enseignements rassemblés dans ce livre montrent ainsi que la créativité est la clé du travail, que celle du sexe est la communication (et même que toute communication est sexuelle) et que l’argent est un moyen de prendre conscience de la façon dont nous utilisons notre énergie.

Alliant réalisme et respect de la vie, Trungpa nous incite à la fois à accepter et à créer : accueillir le quotidien avec un esprit ouvert, créatif, respectueux, en étant prêt à l’utiliser comme une partie intégrante de notre développement.

Des enseignements puissants, qui offrent une vision d’ensemble de notre vie.

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Thomas d’Ansembourg Cessez d’être gentil, soyez vrai !

Etre avec les autres en restant soi-même.

Nous sommes souvent plus habiles à dire leurs quatre vérités aux autres qu’à leur exprimer simplement la vérité de ce qui se passe en nous.

Nous n’avons d’ailleurs pas appris à tenter de comprendre ce qui se passe en eux. Nous avons davantage appris à être complaisants, à porter un masque, à jouer un rôle.

Nous avons pris l’habitude de dissimuler ce qui se passe en nous afin d’acheter la reconnaissance, l’intégration ou un confort apparent plutôt que de nous exprimer tels que nous sommes.

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Anne-Claire Dammaggio porteuse d’autisme Asperger IW Thierry Ardisson

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« Tout d’abord, j’espère un jour mériter pleinement la qualification d’être humainement belle. Cela sera mon premier objectif et je pense que tout le reste doit s’ordonnancer autour, puisque la première décision vient du cœur et l’intelligence dont nous sommes tous dépositaire doit faire ce que notre cœur décide » AC Dammagio

« Ceux qui ont une différence invisible nous offrent une vision différente du monde » Nicole Dammagio (sa maman)

Anne Claire Dammagio cite une phrase qui l’a beaucoup aidé.

« Quand on représente une cause presque perdue , il faut bondir sur son cheval, sonner sur la trompette et tenter une dernière sortie. Sans quoi l’on meure au fond de la forteresse » Jean Raspail

 

Des fleurs pour Algernon Daniel Keyes

Trop intelligent pour être heureux Jeanne Siaud Frachin

Beatrice Millêtre Petit guide à l’usage des gens intelligents qui ne se trouvent pas très doués

La sur-éfficience mentale

 

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Hypnose, des croyances populaires au réel succès thérapeutique…Pourquoi sa version HUMANISTE est-elle si efficace?

Une émission d’une heure et demi sur le parcours d’Olivier Lockert, l’histoire de l’hypnose, son lien avec la PNL et des explications sur l’hypnose humaniste, ses principes et ses bienfaits.

 

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Bruno Clavier - Les fantômes familiaux

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Pour en savoir plus vous pouvez lire son livre et vous trouverez les informations sur son site.

http://www.clavier-bruno.org/la-psychanalyse-trans

La psychanalyse transgénérationnelle appelle « un fantôme », une structure psychique et émotionnelle parasite, issue de l’un ou de plusieurs de ses ancêtres, portée et agie inconsciemment par un descendant. Cette notion a été introduite dans la psychanalyse à la fin des années 1970 par un personnage tout autant poète que psychanalyste, Nicolas Abraham, et par sa compagne, Maria Török.

Ces « fantômes » se signalent principalement par la répétition de symptômes, de comportements aberrants, de schémas relationnels stériles provoquant pour certains des difficultés de vie de toutes sortes et des affections psychiques assez graves.

Nicolas Abraham, et Maria Török ont défini le « fantôme » comme la trace, dans l’inconscient d’un descendant, du secret inavouable d’un ou de plusieurs de ses ancêtres se manifestant dans des paroles et actes bizarres, dans des symptômes phobiques et obsessionnels, comme s’il était hanté par quelque chose appartenant aux générations qui l’avaient précédé. Anne Ancelin Schützenberger et Didier Dumas, à la suite d’Abraham et Török, ont précisé qu’une répétition significative dans un arbre généalogique témoigne de la présence d’un « fantôme ».

Nicolas Abraham avait insisté sur la question du secret chez les ancêtres.

Didier Dumas a affiné la théorie en posant la notion de non-dit ancestral, notamment sur la sexualité et la mort. Cette notion englobe le secret, mais ne s’y limite pas, car elle stigmatise plus l’absence d’élaboration, de parole sur un événement qui a été vécu de manière traumatique.

Le fantôme transgénérationnel est donc une structure psychique émotionnelle résultant d’un traumatisme. Il semble qu’elle soit « expulsée» par l’ancêtre qui n’a pas pu la métaboliser, la dépasser, la transcender. Certains auteurs parlent de « patate chaude », je préfère évoquer l’image d’une « grenade dégoupillée» : elle peut être transmise de génération en génération sans faire de dégâts visibles jusqu’à ce qu’elle éclate sous la forme de phénomènes pathologiques incompréhensibles. Ainsi, le deuil impensable d’un parent qui a perdu son enfant peut être repris par l’un ou l’une de ses descendants et fréquemment, plusieurs générations après. La plupart du temps, le souvenir conscient du trauma ancestral s’est perdu, car la personne traumatisée, entrée dans un vide psychique, dans un état d’insensibilité, ne peut plus témoigner de la violence émotionnelle de ce qu’elle a subi.

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Auto Hypnose : mode d’emploi.

Pratiquer l’auto-hypnose. pendule_pierre

Pour commencer une séance d’auto-hypnose accordez-vous un moment calme et tranquille (où vous ne serez pas dérangé!)

Il est conseillé de choisir les moments de baisse de vigilance, les creux ultradiens (toutes les 90 minutes), quand la température corporelle baisse spontanément et que l’on a tendance à bailler.

On peut décider à l’avance du temps que l’on peut et veut consacrer à la séance, il suffit de se le dire.

On peut également en profiter pour demander à l’inconscient (à soi-même) de résoudre un problème pour soi.

Pour apprendre à bien définir vos objectifs consultez un thérapeute et/ou UTILISEZ le livre d’Oliver Lockert et Patricia d’Angeli AUTO-HYPNOSE pour Débutants.

Tout est possible, il n’y a pas de limites (ça ne rendra pas les dieux jaloux?).

Il faut seulement :

Formuler sa demande en positif ? l’inconscient ne comprend pas la négation.
Parler en termes simples, comme si on s’adressait à un enfant.
Cibler sa demande : mieux vaut dire « j’aimerais me sentir demain entre 3 h et 6h, comme quand j’étais dans les bras de mon amoureux, ce jour-là… », que « je voudrais être heureux ».

Formuler sa demande avant de commencer l’induction ou au tout début.

Il est conseillé, du moins au début, (avec l’habitude, l’induction peut se faire très vite) d’utiliser toujours les mêmes phrases, dans le même ordre, pour que l’inconscient reconnaisse rapidement le signal et de s’adresser à lui avec politesse (puisque lui, c’est vous et que vous n’aimeriez pas que l’on vous donne des ordres).

penser à mettre des fusibles au début : « et si quelque chose de désagréable survenait, je pourrais revenir ici et maintenant immédiatement », par exemple.

Il est souvent difficile de savoir que l’on est en transe. Mieux vaut donc apprendre à guetter certains signes comme :

une larme au coin de l’oeil
une main qui monte toute seule
une sensation de lourdeur ou de légèreté
une impossibilité de bouger
des fourmillements ou un engourdissement
les paupières qui sautent
des tics
des bâillements intempestifs, etc.
tout changement involontaire dans l’attitude habituelle doit être noté, cela amplifie la transe.

Asseyez vous tranquillement, à un moment que vous savez propice (pas de dérangement, ni de trucs urgent à faire… ). Il est conseillé d’inventer un rituel (baisser la lumière, débrancher le téléphone, vous mettre dans « votre  » fauteuil, faire brûler de l’encens, passer une musique particulière, n’importe quoi qui vous fasse sentir bien), ou utiliser une métaphore personnelle.

Il existe un tas de méthodes d’auto-hypnose, je vous en propose quelques unes, à vous de choisir celle qui vous convient. Il est recommandé de commencer chacune d’elle par trois bonnes respirations conscientes et profondes en se disant par ex. (tout haut ou tout bas) « et maintenant, je prends quelques bonnes respirations, je me détends tranquillement et je commence ma séance d’hypnose… », puis on enchaîne sur la méthode qu’on a choisie en se la commentant à soi-même.

La spirale sensorielle

  1. laissez le regard se fixer sur un point de la pièce et respirez profondément plutôt avec le ventre.
  2. prenez conscience de :
    3 éléments VISUELS (que vous voyez avec votre vision périphérique mais sans quitter la cible des yeux).Vous pouvez vous les décrire intérieurement et terminer par une partie de votre corps. Ex : « et pendant que mes yeux fixent ce point, je peux voir les livres sur l’étagère et l’écran de l’ordinateur et même le bout de mon pied… »
    puis de 3 éléments KINESTESIQUES, (« et sentir la fermeté du coussin sous ma nuque et le tissu du pantalon sous mes doigts et les battements de mon c?ur, réguliers… »)
    puis de 3 éléments AUDITIFS, et finissez par un bruit interne, (« et percevoir les bruits de la rues par la fenêtre et le tic tac de l’horloge ainsi que le bruit de ma respiration… »Et ainsi de suite en diminuant le nombre d’éléments pris en compte (« spirale concentrique »)
  3. Vous pouvez alors partir dans un souvenir agréable, comme vos meilleures vacances par exemple, à condition qu’il n’y ait personne de gênant dans le tableau (genre, la fille qui draguait votre mari sur la plage…). Vous devez vraiment vous associer à toutes les sensations, les plus minimes soient-elles, la couleur du ciel, le vent dans les cheveux, la voix ou l’odeur de la peau de votre chéri, etc. pour revivre vraiment l’événement. Ce peut-être aussi un endroit où vous vous sentez parfaitement en sécurité, genre sous la couette dans votre chambre à vous, laissez votre intuition choisir le meilleur souvenir pour vous et gardez-le pour y revenir chaque fois que vous voulez partir en auto-hypnose.

Ensuite, vous n’avez rien à faire ni à penser, juste vous laisser aller à ce qui vient et ne vous étonnez pas si vous avez l’impression que rien ne se passe puisque c’est INCONSCIENT !

Et … FAITES CONFIANCE A VOTRE INCONSCIENT ! (En attendant le résultat)

Autres versions

1- commencez comme dans la technique précédente, mais visualisez-vous de 1’extérieur, donc dissocié, comme si une partie de vous est collée au plafond et regarde son double en-dessous. Vous passez en détail chaque partie du corps de votre « clone », tout ce qu’il entend et tout ce qu’il doit ressentir.

- vous pouvez alors identifiez quelle main commence à se soulever légèrement (si c’est votre signe). Voyez-la ! Décrivez vous mentalement la scène, et donnez à votre « vous-même » la suggestion d’entrer en transe profonde au contact de sa main sur son visage.

Il arrivera très fréquemment que votre main, celle qui correspond à celle qui se soulève chez votre « clone » imaginaire, se soulève également et vienne toucher votre visage…

2. « Je cherche en moi l’endroit où je me sens le plus à l’aise… et au fur et à mesure que je m’installe intérieurement, je perçois comme une certaine sensation de bien être qui s’étend et s’approfondit… et alors que je me demande comment mon inconscient va utiliser, naturellement et spontanément, d’une façon positive, mes expériences passées, mes connaissances conscientes et inconscientes, il va découvrir les solutions à mes questions actuelles, sans que j’aie rien à faire de particulier »

Quand, au bout d’un moment, je me rends compte que je redeviens conscient de moi même et des choses du dehors, je peux regarder l’heure et m’apercevoir que 10 à 20 minutes se sont écoulées, dont je ne peux rendre compte. Je vais être curieux des changements agréables, surprenants et bénéfiques qui vont commencer à se mettre en place dans ma vie et décider de recommencer cette expérience agréable, chaque jour, à chaque fois que cela me paraîtra nécessaire ou lorsque j’en aurai envie.

3. Vous pouvez entrer en transe hypnotique grâce n’importe quel « voyage en esprit » : une métaphore qui vous permettra de vous évader de l’instant présent.

On raconte que certains moines grecs utilisaient la visualisation de bulles de lumières s’échappant de leur nombril, qu’ils contemplaient un moment avant de les suivre dans leur ascension. C’est une métaphore, et si elle vous plaît, utilisez 1a. Et si elle vous plaît ?presque?, modifiez la à votre guise pour qu’elle soit efficace avec vous.

Amusez-vous bien !

Source http://www.derivery.net/

Pour encore plus d’efficacité UTILISEZ le livre d’Oliver Lockert et Patricia d’Angeli AUTO-HYPNOSE pour Débutants.

Sur le même thème vous pouvez consulter les articles suivants :

L’hypnose médicale pour arrêter de fumer

Télépathie, sixième sens, hypnose révélations sur les super-pouvoirs de notre cerveau

Hypnose Humaniste : Voie de guerrison et d’éveil

L’hypnose état des lieux Francois Roustang

Les pompiers se mettent à l’hypnose

Hypnose et perte de poids

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La procrastination : expliquée en mind mapping

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Un corps sans âge, un esprit immortel : A la découverte du pays où nul n’est vieux

Pourquoi vieillissons-nous ? Parce que nous sommes persuadés que, passé un certain âge, notre corps et notre esprit ne seront plus  » à la hauteur  » ou parce que nous y sommes condamnés

Savez-vous par exemple que tomber amoureux renforce le système immunitaire ? Que le souvenir d’une tension libère le même flux d’hormones destructives que cette tension elle-même ? Ce n’est donc pas forcément la jeunesse de nos artères qui nous maintient en bonne santé.

Cet ouvrage apporte un regard vivifiant sur notre façon de nous regarder vieillir.

Ecrit par un médecin endocrinologue, d’origine indienne, il montre que nous pouvons largement préserver notre corps des ravages et des déficiences que nous croyons liés à l’âge si nous nous débarrassons d’une quantité d’idées fausses.

Deepack Chopra Un corps sans âge, un esprit immortel

Le livre des coincidences Dr Deepack Chopra

La voie du magicien Dr Deepack Chopra

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L’éloge de la fausse note, Marc Vella - Film documentaire de Jean-Yves Bilien

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8 formes d’intelligence selon Howard Gardner

Selon Howard Gardner, on peut distinguer 8 formes d’intelligence : verbale/linguistique, visuelle/spatiale, musicale/rythmique, logique/mathématique, corporelle/kinesthésique, intrapersonnelle, interpersonnelle, naturaliste.

Et vous, avez-vous développé vos différentes intelligences ?

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Petit guide à l’usage des gens intelligents qui ne se trouve pas très doués, le livre Beatrice Millêtre

Sur efficience mentale

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Un bon schéma vaut mieux qu’un long discours: Clarence Thiery

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Votre raison d’être profonde par Eckhart Tolle

« Notre raison d’être ne concerne pas ce que nous faisons mais ce que nous sommes.

Notre raison d’être intérieure est de nous éveiller et donner un sens à ce que nous faisons. »

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Un corps sans age, une âme éternelle Deepack Chopra

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Dechen Chöling. Shambhala.

https://www.youtube.com/ sur France 3 en 2013

https://www.youtube.com/

Dechen Chöling (Lieu de la Grande Félicité) est le centre de pratique résidentiel de la communauté bouddhiste Shambhala d’Europe.

Le Centre est situé en France, près de Limoges, au milieu de prairies verdoyantes et de vieux arbres magnifiques. Les gens y viennent du monde entier pour apprendre et pratiquer la méditation et pour se détendre dans ce cadre magnifique naturel.

Toute l’année, Dechen Chöling propose des programmes dans un large éventail de disciplines, allant de la méditation de base aux arts contemplatifs, ainsi que des enseignements avancés bouddhistes et Shambhala, dirigés par des enseignants renommés.

Shambhala se fonde sur la prémisse que la bonté fondamentale et la sagesse humaines ne sont pas l’apanage d’une seule culture ou d’une seule religion. Shambhala nous enseigne la voie qui permet de réaliser les qualités telles que le courage, la dignité et la bienveillance et incarne une essence qui a toujours existé à travers l’histoire dans beaucoup de cultures.

Dechen Chöling
Mas Marvent
87700 St Yrieix sous Aixe, France

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Le principe shambhala, la voie du bonheur -le livre de Sakyong Mipham Rinpoché. Shambhala

https://www.youtube.com/watch?v=DS2Fz82UOOE

Nous, les êtres humains, sommes à un carrefour décisif de notre histoire : nous pouvons détruire le monde ou construire un bel avenir. Le principe Shambhala propose d’adopter le point de vue de la bonté fondamentale pour faire face aux défis personnels et sociaux auxquels nous sommes confrontés. Avons-nous confiance en la bonté primordiale de l’humanité et de la société ? En tant que lama tibétain et dirigeant spirituel, je crois que c’est là la question la plus essentielle et la plus pressante à laquelle nous devons répondre aujourd’hui.

Ce livre s’articule autour d’une série de dialogues avec mon père, le légendaire Chögyam Trungpa. Il m’a non seulement montré comment contempler le principe de la bonté fondamentale par l’exercice de la conscience en éveil et la pratique de la méditation, mais m’a aussi enseigné qu’elle est une norme sociale viable, à même de stabiliser et de transformer notre monde.

Cependant, ce livre n’est pas une biographie, ni même un message. C’est une invitation faite aux lecteurs à réfléchir à leur propre bonté fondamentale et à celle de la société, puis à méditer cette question : sommes-nous capables de réveiller notre énergie et notre confiance pour créer un monde bon, fondé sur ce principe ?
SAKYONG MIPHAM . Paru en français 07/2014

Retraite cet été à Dechen Chöling ! Infos et inscriptions http://www.dechencholing.org/fr/calen…
Retraite - La Vie est Cérémonie
Date: 16 Août 2014 - 22 Août 2014

Apprendre à méditer Sakyong Mipham Rimpoche

Rencontre avec Sakyong Mipham Rinpoché. Sagesses 1/2

Rencontre avec Sakyong Mipham Rinpoché. Sagesses 2/2

Chogyam Trungpa Shambhala La voie sacrée du guerrier.

Lieu pour mediter Dechen Choling Shambhala

Fabrice Midal Risquer la liberté

Régnez sur votre monde

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Les enfants « actuels » ou la grande émergence « cerveau droit » dans un monde de « cerveau gauche »

« De plus en plus d’enfants, d’adolescents, fonctionnent différemment, ne rentrent pas dans les cadres classiques, déroutent parents et enseignants.

A l’école ils peuvent être cancres autant que surdoués, résoudre un problème d’un clin d’oeil mais être incapables d’expliquer comment ils ont fait.

Ils ont une très grande maturité en même temps qu’un très grand besoin de confiance et de sécurité…

Parallèlement le nombre de diagnostics d’autisme, de schizophrénie, d’hyperactivité, de dys… de toutes sortes, est en croissance exponentielle, une véritable pandémie. Que se passe-t-il réellement? De quoi s’agit-il ?

Un large éventail universitaire et professionnel (éducatrice de jeunes enfants, psychomotricienne, psychopédagogue, psychologue clinicienne, psychothérapeute holistique) permet à Marie-Françoise Neveu une approche approfondie et globale de l’enfant comme de l’adulte. »

Auteur

Isabelle Servant

Challenges des Enfants Actuels & Conseils de Marie-Françoise Neveu

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Sur ce thème vous pouvez consulter également les articles suivants :

Je pense trop Christel Petitcollin

Trop intelligent pour être heureux

Les neurones miroirs

Jill Bolte Taylor Voyage au delà de mon cerveau

Le cerveau et ses automatismes 1/2

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Neale Donald Walsch Conversation avec Dieu : le film

« La création de soi est un travail constant. La souffrance n’a rien à voir avec les évènements eux même mais avec la façon dont nous les vivons. Les faits ne sont rien d’autre que les faits mais ce que nous ressentons à leur égard c’est une autre affaire » NDW

Le film » raconte l’histoire de l’auteur Neale Donald Walsch, qui, après un divorce, sans emploi et sans abri est devenu un messager spirituel et l’auteur internationalement reconnu sur la liste des meilleurs vendeurs du New York Times avec la série «Conversations avec Dieu».

 

Neale Donald Walsch Conversation avec Dieu

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Catherine Eveillard - la lignée Shambala - Sagesses bouddhistes 2014

Une émission F2 Sagesses Bouddhistes qui présente le principe shambhala .

https://www.youtube.com/

Sur le même thème :

Dechen Choling : un lieu de méditation et de partage

Comment la méditation peut-elle changer votre vie ? Fabrice Nidal

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Le pouvoir du Kawaii (le mignon, l’adorable) sur la concentration

SOURCE

Vincent Giudice

Étudiant en thèse de biologie dans le domaine des cellules souches embryonnaires

http://www.huffingtonpost.fr

Kawaii. Certains auront déjà entendu ce mot sentant bon la culture japonaise. Il est de plus en plus utilisé dans les pays de l’occident.

Kawaii signifie mignon, adorable ; et peut être utilisé pour décrire des personnes, des animaux ou des objets.

Au Japon, la culture kawaii est très fortement ancrée et il n’est pas rare de croiser dans la rue des objets de ce style là.

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Mais pourquoi est ce que je vous parle de cela ? Le mois dernier une équipe japonaise a observé que le fait de regarder des images kawaii, augmentait la concentration et la capacité à réaliser différentes tâches.

Les résultats ont été publiés dans le magazine scientifique Plos One.

Afin de déterminer s’il existait un lien entre des images mignonnes et la concentration, les chercheurs ont proposé trois tâches différentes à plusieurs groupes de personnes.

Dans la première tâche, 2 groupes de 24 personnes se sont affrontés sur un jeu démoniaque : Le Dr Maboul! Le but du jeu est simple : retirer 14 pièces du corps du patient en plastique, avec des pinces et sans toucher les trous.

Le temps mis pour réaliser la tâche et le nombre de fautes ont été enregistrés.

Après ce premier tour, le premier groupe doit regarder des images d’animaux adultes (chiens et chats) et le deuxième doit regarder des photos de bébés animaux kawaii (chiots et chatons).

Enfin, toutes les personnes refont le test dur Dr. Maboul, et là, les chercheurs ont remarqué que les personnes du groupe 2 (groupe kawaii) ont augmenté leur efficacité d’environ 44% ; tandis que les personnes du groupe 1 ne l’ont augmenté que de 12%.

Dans la deuxième expérience, les deux groupes ont effectué une tâche de recherche visuelle. Ils devaient déterminer combien de fois était présent un chiffre donné, dans une série de chiffres.

Et là les résultats obtenus par les chercheurs ont confirmé la première expérience.

Après avoir regardé des images de bébés animaux, l’efficacité de résolution de l’exercice a augmenté de 16% contre 1,5% pour le groupe ayant vu des animaux adultes.

Au cours de cette expérience, les chercheurs ont également montré que le fait de regarder de la nourriture appétissante n’augmentait pas le taux de réussite.

Donc si vous voulez être mieux concentré au travail, regardez une photo de chaton plutôt qu’une photo de tournedos rossini…

Ils sont pas mignons ces petits chatons ?

Enfin la dernière expérience a permis aux chercheurs de montrer que le fait de regarder des images mignonnes entraînait une augmentation de concentration dans la recherche du détail.

Selon les chercheurs,

« cette étude démontre que le fait de regarder des images mignonnes exerce un effet immédiat sur le cerveau et le comportement (…) et augmente la capacité à réaliser différentes tâches. Dans le futur, on peut envisager d’utiliser des images mignonnes pour augmenter la concentration dans des tâches bien spécifiques comme la conduite de véhicules ou le travail au bureau. »

Alors si vous avez un coup de mou, n’hésitez pas à regarder des photos de petits animaux mignons!

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The Wondrous World of Chi Power

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Pourquoi ça ne marche pas ? par Eckhart Tolle

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PEUT-ON GÉRER SES ÉMOTIONS? Un article de Christophe ANDRÉ - Sciences Humaines Magazine

PEUT-ON GÉRER SES ÉMOTIONS?Il est courant de chercher à réprimer ses émotions ? trac, colère, tristesse… ? pour ne pas se laisser déborder par elles. Mais on échoue souvent à vouloir les dompter. Les techniques psychologiques appropriées visent à réguler ses émotions plutôt qu’à les étouffer.« On ne peut pas mettre le vent en cage », dit le proverbe. De même, on ne peut totalement contrôler ses émotions. Mais meuniers et marins savaient autrefois se servir du vent, comme aujourd’hui les fabricants d’éoliennes. Peut-on alors « se servir » de ses émotions, en utiliser la force sans se faire emporter ou dominer par elles ? Tout un courant de la recherche contemporaine en psychologie, tant fondamentale que clinique, s’attache à réfléchir à ce point…

LES ÉMOTIONS AU QUOTIDIEN

On ne peut pas ne pas ressentir d’émotions et ne pas être influencé par elles. L’humain, comme tous les mammifères, est équipé de série d’un logiciel de réactivité émotionnelle : nous n’avons pas besoin d’apprendre la peur ou la colère, mais l’environnement nous apprendra par contre de quoi avoir ou non peur, sur quoi nous mettre ou pas en colère, etc.
Le déclenchement des émotions est automatique : seule leur régulation est sous le contrôle ? relatif ? de notre volonté.
Les émotions représentent ainsi une forme d’intelligence préverbale et préconsciente. Elles sont des structures préparées de réponses, intervenant de manière automatique dans les processus adaptatifs.
Depuis Charles Darwin, nous savons que nous disposons d’une gamme d’émotions dites « fondamentales » ? colère, tristesse, joie, honte… ? qui sont innées et universelles, et remplissent une fonction adaptative précise (voir tableau 1). Seules l’expression et la modulation de ces émotions ? mais non leur existence ? dépendent de l’environnement.
Cependant, la valeur adaptative des réactions émotionnelles est fortement altérée lors des maladies des émotions, les « troubles émotionnels » du DSM (états dépressifs et anxiophobiques), où les sujets ressentent des activations anormalement intenses et fréquentes de leurs émotions fondamentales : les déprimés souffriront de bouffées de désarroi et de tristesse hors de proportion avec les événements qui les auront facilitées, les phobiques pourront éprouver des attaques de panique (peurs violentissimes et incontrôlables) en l’absence de danger objectif.

Mais les émotions fondamentales, intenses et brèves, ne sont pas ce que nous ressentons le plus fréquemment dans notre quotidien : les grandes frayeurs ou les grosses colères sont finalement (et heureusement) plutôt rares, et nous sommes plus souvent habités par des états plus complexes mais non moins influents, des émotions subtiles, discrètes, comme les humeurs (« mood » en anglais) ou les émotions mixtes (se sentir à la fois triste et heureux, par exemple lors d’une cérémonie à l’occasion d’un changement de vie personnelle ou professionnelle).

Les troubles liés aux émotions discrètes ou dérivées (se sentir souvent mélancolique, inquiet ou irritable) seront eux plus souvent en cause dans des pathologies moins sévères, ou lors de difficultés d’ajustement chez l’individu « normal », c’est-à-dire ne souffrant pas forcément de maladie psychologique avérée. Leur importance est en effet majeure dans la notion de « bien-être subjectif ».

D’où la multiplication récente des recherches sur l’humeur dans le cadre de la « positive psychology » (comment aider les individus à construire ou renforcer leur équilibre émotionnel et psychologique) mais aussi dans celui de la psychiatrie préventive (comment éviter les récurrences chez les personnes ayant présenté un trouble émotionnel).

LES STRATÉGIES SPONTANÉES DE GESTION DES ÉMOTIONS

Des stratégies spontanées, ou du moins de déclenchement automatique, existent chez chacun d’entre nous, par rapport à nos états émotionnels quotidiens, notamment lorsqu’ils sont peu agréables : penser à autre chose, parler à un proche, faire du sport (voir tableau 2)…
De nombreuses croyances populaires existent par rapport au bien-fondé de ces différentes attitudes de gestion spontanée des émotions.
Une des plus répandues (en Occident, mais aussi en Orient, contrairement aux idées reçues) concerne la nécessité d’exprimer ses émotions, telle une cocotte-minute qui doit pouvoir évacuer le trop-plein de vapeur, faute de quoi elle explose.
Cette théorie « naïve » est par exemple à la source des innombrables thérapies plus ou moins sauvages encourageant les patients à exprimer de manière parfois violente (comme dans le cri primal) leurs émotions présentes, ou autrefois refoulées (qui seraient à l’origine de leurs maux actuels). L’efficacité de ces thérapies de la « vidange émotionnelle » est loin d’être démontrée… Elle a longtemps alimenté les thèses dites « cathartiques » : on pourrait faire baisser sa colère en se défoulant de manière verbale (en criant) ou physique (en frappant). Toutes les données de la recherche montrent que les stratégies cathartiques entraînent en général l’effet inverse : une personne encouragée à frapper des objets après une frustration se montrera plus encline à la violence lors d’une autre frustration…
De même, et bien que la parole soit pourtant une forme de vidange émotionnelle évidemment plus subtile, parler de sa tristesse peut à la longue écarter nos proches de nous (c’est ce qui se passe chez les patients déprimés, que l’entourage se met peu à peu à éviter) après avoir au départ permis d’obtenir de l’écoute et de la sollicitude.

C’est que les bénéfices de l’expression émotionnelle, bien réels, n’existent que dans des circonstances précises : être modulés, ponctuels, s’adresser à des interlocuteurs disponibles, partageant les mêmes références culturelles que nous, etc.

Pour autant, la répression des contenus émotionnels n’est pas davantage recommandable, du moins de manière systématique. Elle ne semble adaptée que dans le cas de mouvements émotionnels minimes et dont les situations déclenchantes ne nécessitent pas de comportement particulier : par exemple, ne pas se laisser aller à un tristesse passagère liée à une fatigue ou un manque de sommeil, ou ne pas répondre par la colère à une maladresse involontaire.
Mais lorsque la situation nécessite une adaptation (tristesse liée à une frustration personnelle ou professionnelle) ou lorsque l’émotion est intense, la répression sera en général suivie d’un « effet rebond » des contenus de pensée associés à l’émotion, bien connu des psychothérapeutes.
Cet effet pourrait par exemple être l’une des explications des pensées intrusives récurrentes dans les troubles obsessionnels : plus le patient s’efforce de ne pas penser à ce qui l’inquiète, plus ces pensées s’imposent avec force à son esprit, ramenant avec elles l’émotion d’inquiétude.
De même, les stratégies de distraction (« n’y pense plus et tourne ton esprit vers autre chose ») ne s’avèrent efficaces qu’en cas de manifestation émotionnelle mineure et ponctuelle. Il est donc recommandé par les chercheurs et les thérapeutes d’adopter une attitude de
« gestion des émotions » qui intègre d’autres stratégies que celles vers lesquelles nous nous tournons spontanément.

RÉGULATION ÉMOTIONNELLE : LES PISTES ACTUELLES

En raison de leur importance dans notre bien-être et nos capacités de résilience, les émotions sont depuis plusieurs années l’objet d’un traitement de faveur de la part de la recherche en psychothérapie.
Les travaux de recherche se centrent souvent sur la régulation d’une émotion précise (par exemple les colères chez certains conducteurs dangereux, « high anger drivers »). Mais il est probable que les stratégies régulatrices en matière émotionnelle le sont globalement vis-à-vis de toutes les émotions, en raison non seulement de cercles vertueux (moins d’anxiété conduit à moins de colères, moins de colères à moins de tristesse ou de honte, etc.), mais aussi de mécanismes communs (prise de conscience de l’activation émotionnelle, remise en question de sa pertinence et de son utilité, élaboration de plans d’action pour répondre au problème signalé par l’émotion sans en créer d’autres…).
C’est ce que confirme, sur le plan médicamenteux, l’effet de régulation émotionnelle globale (chez les patients mais aussi les volontaires « sains ») souvent obtenu par les antidépresseurs dits inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ? le Prozac et ses descendants.
Ces médicaments disposent par exemple d’un effet antianxiété et antipanique, bien différencié de leur effet antidépresseur (il s’exerce même si les patients ne sont pas déprimés). Ils semblent aussi à même de réduire l’intensité des émotions de honte et de conscience douloureuse de soi dans l’anxiété sociale maladive. Leur prescription est évidemment réservée aux troubles émotionnels sévères.
Le plus grand nombre de travaux de recherche concerne les thérapies comportementales et cognitives (TCC). Celles-ci encouragent leurs patients, notamment anxieux et phobiques, à ne plus éviter les situations qui déclenchent l’émotion, mais aussi à ne plus chercher à éviter l’expérience émotionnelle elle-même. Par exemple, on sait que les sujets souffrant de troubles de panique font tout pour ne plus ressentir les petits signes qui en annoncent la survenue (sentir leur cœur battre, leur respiration se faire difficile…) : ils disent avoir « peur de la peur », car ils redoutent l’emballement de ses prémices en attaque de panique. Ils évitent donc les situations associées à ces symptômes et font tout pour ne plus faire de sport, ne plus se trouver dans des endroits où ils se sentent « coincés » ou oppressés, etc.
Mais plus ils évitent de ressentir ces prémanifestations émotionnelles, plus ils restent vulnérables face à elles. Le versant comportemental des TCC va donc aider les patients à se confronter progressivement à leurs émotions de peur (et aux signes physiques associés) pour qu’ils réalisent qu’ils peuvent leur survivre, et ainsi les « désensibiliser », comme on désensibiliserait un allergique.
Ce travail d’usure et d’érosion de la peur et de l’angoisse permet d’obtenir une réponse émotionnelle moins explosive.

EMPRUNTS A LA PHILOSOPHIE BOUDDHISTE

Le versant cognitif des TCC cherche lui à mettre en évidence les aspects inadaptés des croyances concernant les émotions (« gueuler un bon coup, ça me soulagera », « si je me sens ridicule, c’est que je suis ridicule ») et à montrer aux patients que leur vision du monde est parasitée par leurs émotions (le déprimé qui, influencé par son humeur, est convaincu que « le monde est triste et court à sa perte, à quoi bon faire des efforts pour vivre ? »).
Les techniques cognitives se donnent pour but d’aider les patients à plus de recul et de critique envers les contenus émotionnels et les pensées que ces derniers vont susciter. Car le rôle des émotions sur les cognitions est premier, en temporalité et en puissance, comme l’avait remarqué le duc La Rochefoucauld, qui écrivait : « L’esprit sera toujours la dupe du cœur. »
Les TCC permettent aussi un « recadrage cognitif » de nature à réguler et rediriger les processus émotionnels. Par exemple dans l’envie, cette émotion suscitée par le fait de voir autrui posséder quelque chose que l’on n’a pas : celle-ci est souvent inévitable, mais on peut transformer une envie hostile (« pourquoi cet arriviste incompétent a-t-il ce que je n’ai pas ? ») ou dépressive (« je suis minable de ne pas avoir ça ») en envie émulative (« comment s’y est-il pris pour obtenir cela, et comment pourrais-je y arriver moi-même ? »).
Ce qui est relativement plus confortable et nettement plus adaptatif.
Tout un courant récent des psychothérapies humanistes et cognitives, intégrant largement des principes de la philosophie bouddhiste, insiste en matière de troubles émotionnels, sur les techniques d’ACCEPTATION.
Plutôt que de refuser l’expérience émotionnelle (chercher à chasser la tristesse, à nier la frustration ou l’envie, voire à récuser le bonheur pour ne pas souffrir de sa disparition ultérieure), les thérapeutes encouragent alors leurs patients à l’accepter pleinement.
Mais seulement en tant qu’expérience
, sans y adhérer d’un point de vue jugemental. Exemple : si je me sens triste à la suite d’un revers, accepter et accueillir cette tristesse, en prenant soin de ne pas plonger dans les deux écueils qui seraient, d’une part, d’en faire le socle d’un « embrayage cognitif » (me mettre à généraliser sur mon incompétence, mon sombre avenir, etc.), ce qui serait me soumettre durablement à elle (au lieu de la maintenir à sa place de simple signal d’alarme ponctuel à propos de quelque chose qui ne va pas dans ma vie), d’autre part, chercher à écarter l’émotion de ma conscience (en me changeant les idées dans le sport, l’alcool, les échanges sociaux…) : ne pas en tenir compte serait une autre manière d’en faire un mauvais usage (si je suis triste, c’est que quelque chose ne va pas, que je peux peut-être améliorer : la situation ou ma sensibilité à la situation).
Ainsi, l’entraînement aux techniques de méditation de type mindfullness (de pleine conscience), qui constituent en de petits exercices réguliers de maintien de l’attention dans l’instant présent (sans juger, ni anticiper, ni ruminer : juste être là) et d’observation « neutre » de ses états émotionnels, a montré son efficacité dans la prévention des rechutes dépressives chez des patients ayant déjà présenté au moins trois épisodes dépressifs majeurs.

Enfin, les bénéfices des émotions positives dans la régulation globale des émotions commencent à être assez largement documentés. On sait que ressentir fréquemment des émotions positives est un facilitateur de bonne santé physique, de créativité, d’altruisme, d’autocontrôle, et évidemment une composante importante du sentiment de bien-être subjectif. Toute la question est de savoir s’il est possible d’apprendre en quelque sorte aux personnes à se rendre un peu plus heureuses que leurs apprentissages passés ou éventuels déterminants biologiques ne les y prédisposeraient spontanément. Là encore, des travaux préliminaires, conduits notamment auprès de patients anciennement déprimés (dont on suppose qu’ils présentent à la fois une vulnérabilité aux émotions négatives et une relative incompétence aux émotions positives), à qui l’on propose des «well-being therapies », sorte de psychothérapies cognitives centrées sur les états psychologiques agréables, semblent inciter à le penser.
« L’esprit règne, mais ne gouverne pas », écrivait Paul Valéry. De même, notre raison doit partager le pouvoir avec les émotions en matière de conduite de nos existences.
L’intelligence émotionnelle réside exactement en cela : un bon usage des émotions. Ces dernières sont de très efficaces signaux d’alarme (la colère pour les frustrations, la peur pour les dangers, la tristesse pour les pertes et insatisfactions, l’envie pour les écarts entre nous et les autres, etc.), mais une fois ce rôle d’alarme accompli, il ne fait pas si bon les laisser continuer à diriger nos existences.
Elles sont, selon la formule, de « bons serviteurs et mauvais maîtres »…. Seulement voilà, elles sont un matériau vivant, parfois violent, et gérer ses émotions ressemble en général davantage à l’art gratifiant mais risqué de l’équitation qu’à celui plus paisible de la bicyclette…


Un article de Christophe ANDRÉ - Sciences Humaines Magazine


Il est courant de chercher à réprimer ses émotions ? trac, colère, tristesse... ? pour ne pas se laisser déborder par elles. Mais on échoue souvent à vouloir les dompter. Les techniques psychologiques appropriées visent à réguler ses émotions plutôt qu'à les étouffer.


« On ne peut pas mettre le vent en cage », dit le proverbe. De même, on ne peut totalement contrôler ses émotions. Mais meuniers et marins savaient autrefois se servir du vent, comme aujourd'hui les fabricants d'éoliennes. Peut-on alors « se servir » de ses émotions, en utiliser la force sans se faire emporter ou dominer par elles ? Tout un courant de la recherche contemporaine en psychologie, tant fondamentale que clinique, s'attache à réfléchir à ce point...


LES ÉMOTIONS AU QUOTIDIEN


On ne peut pas ne pas ressentir d'émotions et ne pas être influencé par elles. L'humain, comme tous les mammifères, est équipé de série d'un logiciel de réactivité émotionnelle : nous n'avons pas besoin d'apprendre la peur ou la colère, mais l'environnement nous apprendra par contre de quoi avoir ou non peur, sur quoi nous mettre ou pas en colère, etc.

Le déclenchement des émotions est automatique : seule leur régulation est sous le contrôle ? relatif ? de notre volonté.

Les émotions représentent ainsi une forme d'intelligence préverbale et préconsciente. Elles sont des structures préparées de réponses, intervenant de manière automatique dans les processus adaptatifs.

Depuis Charles Darwin, nous savons que nous disposons d'une gamme d'émotions dites « fondamentales » ? colère, tristesse, joie, honte... ? qui sont innées et universelles, et remplissent une fonction adaptative précise (voir tableau 1). Seules l'expression et la modulation de ces émotions ? mais non leur existence ? dépendent de l'environnement.

Cependant, la valeur adaptative des réactions émotionnelles est fortement altérée lors des maladies des émotions, les « troubles émotionnels » du DSM (états dépressifs et anxiophobiques), où les sujets ressentent des activations anormalement intenses et fréquentes de leurs émotions fondamentales : les déprimés souffriront de bouffées de désarroi et de tristesse hors de proportion avec les événements qui les auront facilitées, les phobiques pourront éprouver des attaques de panique (peurs violentissimes et incontrôlables) en l'absence de danger objectif.


Mais les émotions fondamentales, intenses et brèves, ne sont pas ce que nous ressentons le plus fréquemment dans notre quotidien : les grandes frayeurs ou les grosses colères sont finalement (et heureusement) plutôt rares, et nous sommes plus souvent habités par des états plus complexes mais non moins influents, des émotions subtiles, discrètes, comme les humeurs (« mood » en anglais) ou les émotions mixtes (se sentir à la fois triste et heureux, par exemple lors d'une cérémonie à l'occasion d'un changement de vie personnelle ou professionnelle).


Les troubles liés aux émotions discrètes ou dérivées (se sentir souvent mélancolique, inquiet ou irritable) seront eux plus souvent en cause dans des pathologies moins sévères, ou lors de difficultés d'ajustement chez l'individu « normal », c'est-à-dire ne souffrant pas forcément de maladie psychologique avérée. Leur importance est en effet majeure dans la notion de « bien-être subjectif ».


D'où la multiplication récente des recherches sur l'humeur dans le cadre de la « positive psychology » (comment aider les individus à construire ou renforcer leur équilibre émotionnel et psychologique) mais aussi dans celui de la psychiatrie préventive (comment éviter les récurrences chez les personnes ayant présenté un trouble émotionnel).


LES STRATÉGIES SPONTANÉES DE GESTION DES ÉMOTIONS


Des stratégies spontanées, ou du moins de déclenchement automatique, existent chez chacun d'entre nous, par rapport à nos états émotionnels quotidiens, notamment lorsqu'ils sont peu agréables : penser à autre chose, parler à un proche, faire du sport (voir tableau 2)...

De nombreuses croyances populaires existent par rapport au bien-fondé de ces différentes attitudes de gestion spontanée des émotions.

Une des plus répandues (en Occident, mais aussi en Orient, contrairement aux idées reçues) concerne la nécessité d'exprimer ses émotions, telle une cocotte-minute qui doit pouvoir évacuer le trop-plein de vapeur, faute de quoi elle explose.

Cette théorie « naïve » est par exemple à la source des innombrables thérapies plus ou moins sauvages encourageant les patients à exprimer de manière parfois violente (comme dans le cri primal) leurs émotions présentes, ou autrefois refoulées (qui seraient à l'origine de leurs maux actuels). L'efficacité de ces thérapies de la « vidange émotionnelle » est loin d'être démontrée... Elle a longtemps alimenté les thèses dites « cathartiques » : on pourrait faire baisser sa colère en se défoulant de manière verbale (en criant) ou physique (en frappant). Toutes les données de la recherche montrent que les stratégies cathartiques entraînent en général l'effet inverse : une personne encouragée à frapper des objets après une frustration se montrera plus encline à la violence lors d'une autre frustration...

De même, et bien que la parole soit pourtant une forme de vidange émotionnelle évidemment plus subtile, parler de sa tristesse peut à la longue écarter nos proches de nous (c'est ce qui se passe chez les patients déprimés, que l'entourage se met peu à peu à éviter) après avoir au départ permis d'obtenir de l'écoute et de la sollicitude.


C'est que les bénéfices de l'expression émotionnelle, bien réels, n'existent que dans des circonstances précises : être modulés, ponctuels, s'adresser à des interlocuteurs disponibles, partageant les mêmes références culturelles que nous, etc.


Pour autant, la répression des contenus émotionnels n'est pas davantage recommandable, du moins de manière systématique. Elle ne semble adaptée que dans le cas de mouvements émotionnels minimes et dont les situations déclenchantes ne nécessitent pas de comportement particulier : par exemple, ne pas se laisser aller à un tristesse passagère liée à une fatigue ou un manque de sommeil, ou ne pas répondre par la colère à une maladresse involontaire.

Mais lorsque la situation nécessite une adaptation (tristesse liée à une frustration personnelle ou professionnelle) ou lorsque l'émotion est intense, la répression sera en général suivie d'un « effet rebond » des contenus de pensée associés à l'émotion, bien connu des psychothérapeutes.

Cet effet pourrait par exemple être l'une des explications des pensées intrusives récurrentes dans les troubles obsessionnels : plus le patient s'efforce de ne pas penser à ce qui l'inquiète, plus ces pensées s'imposent avec force à son esprit, ramenant avec elles l'émotion d'inquiétude.

De même, les stratégies de distraction (« n'y pense plus et tourne ton esprit vers autre chose ») ne s'avèrent efficaces qu'en cas de manifestation émotionnelle mineure et ponctuelle. Il est donc recommandé par les chercheurs et les thérapeutes d'adopter une attitude de

« gestion des émotions » qui intègre d'autres stratégies que celles vers lesquelles nous nous tournons spontanément.


RÉGULATION ÉMOTIONNELLE : LES PISTES ACTUELLES


En raison de leur importance dans notre bien-être et nos capacités de résilience, les émotions sont depuis plusieurs années l'objet d'un traitement de faveur de la part de la recherche en psychothérapie.

Les travaux de recherche se centrent souvent sur la régulation d'une émotion précise (par exemple les colères chez certains conducteurs dangereux, « high anger drivers »). Mais il est probable que les stratégies régulatrices en matière émotionnelle le sont globalement vis-à-vis de toutes les émotions, en raison non seulement de cercles vertueux (moins d'anxiété conduit à moins de colères, moins de colères à moins de tristesse ou de honte, etc.), mais aussi de mécanismes communs (prise de conscience de l'activation émotionnelle, remise en question de sa pertinence et de son utilité, élaboration de plans d'action pour répondre au problème signalé par l'émotion sans en créer d'autres...).

C'est ce que confirme, sur le plan médicamenteux, l'effet de régulation émotionnelle globale (chez les patients mais aussi les volontaires « sains ») souvent obtenu par les antidépresseurs dits inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ? le Prozac et ses descendants.

Ces médicaments disposent par exemple d'un effet antianxiété et antipanique, bien différencié de leur effet antidépresseur (il s'exerce même si les patients ne sont pas déprimés). Ils semblent aussi à même de réduire l'intensité des émotions de honte et de conscience douloureuse de soi dans l'anxiété sociale maladive. Leur prescription est évidemment réservée aux troubles émotionnels sévères.

Le plus grand nombre de travaux de recherche concerne les thérapies comportementales et cognitives (TCC). Celles-ci encouragent leurs patients, notamment anxieux et phobiques, à ne plus éviter les situations qui déclenchent l'émotion, mais aussi à ne plus chercher à éviter l'expérience émotionnelle elle-même. Par exemple, on sait que les sujets souffrant de troubles de panique font tout pour ne plus ressentir les petits signes qui en annoncent la survenue (sentir leur cœur battre, leur respiration se faire difficile...) : ils disent avoir « peur de la peur », car ils redoutent l'emballement de ses prémices en attaque de panique. Ils évitent donc les situations associées à ces symptômes et font tout pour ne plus faire de sport, ne plus se trouver dans des endroits où ils se sentent « coincés » ou oppressés, etc.

Mais plus ils évitent de ressentir ces prémanifestations émotionnelles, plus ils restent vulnérables face à elles. Le versant comportemental des TCC va donc aider les patients à se confronter progressivement à leurs émotions de peur (et aux signes physiques associés) pour qu'ils réalisent qu'ils peuvent leur survivre, et ainsi les « désensibiliser », comme on désensibiliserait un allergique.

Ce travail d'usure et d'érosion de la peur et de l'angoisse permet d'obtenir une réponse émotionnelle moins explosive.


EMPRUNTS A LA PHILOSOPHIE BOUDDHISTE


Le versant cognitif des TCC cherche lui à mettre en évidence les aspects inadaptés des croyances concernant les émotions (« gueuler un bon coup, ça me soulagera », « si je me sens ridicule, c'est que je suis ridicule ») et à montrer aux patients que leur vision du monde est parasitée par leurs émotions (le déprimé qui, influencé par son humeur, est convaincu que « le monde est triste et court à sa perte, à quoi bon faire des efforts pour vivre ? »).

Les techniques cognitives se donnent pour but d'aider les patients à plus de recul et de critique envers les contenus émotionnels et les pensées que ces derniers vont susciter. Car le rôle des émotions sur les cognitions est premier, en temporalité et en puissance, comme l'avait remarqué le duc La Rochefoucauld, qui écrivait : « L'esprit sera toujours la dupe du cœur. »

Les TCC permettent aussi un « recadrage cognitif » de nature à réguler et rediriger les processus émotionnels. Par exemple dans l'envie, cette émotion suscitée par le fait de voir autrui posséder quelque chose que l'on n'a pas : celle-ci est souvent inévitable, mais on peut transformer une envie hostile (« pourquoi cet arriviste incompétent a-t-il ce que je n'ai pas ? ») ou dépressive (« je suis minable de ne pas avoir ça ») en envie émulative (« comment s'y est-il pris pour obtenir cela, et comment pourrais-je y arriver moi-même ? »).

Ce qui est relativement plus confortable et nettement plus adaptatif.

Tout un courant récent des psychothérapies humanistes et cognitives, intégrant largement des principes de la philosophie bouddhiste, insiste en matière de troubles émotionnels, sur les techniques d'ACCEPTATION.

Plutôt que de refuser l'expérience émotionnelle (chercher à chasser la tristesse, à nier la frustration ou l'envie, voire à récuser le bonheur pour ne pas souffrir de sa disparition ultérieure), les thérapeutes encouragent alors leurs patients à l'accepter pleinement.

Mais seulement en tant qu'expérience

, sans y adhérer d'un point de vue jugemental. Exemple : si je me sens triste à la suite d'un revers, accepter et accueillir cette tristesse, en prenant soin de ne pas plonger dans les deux écueils qui seraient, d'une part, d'en faire le socle d'un « embrayage cognitif » (me mettre à généraliser sur mon incompétence, mon sombre avenir, etc.), ce qui serait me soumettre durablement à elle (au lieu de la maintenir à sa place de simple signal d'alarme ponctuel à propos de quelque chose qui ne va pas dans ma vie), d'autre part, chercher à écarter l'émotion de ma conscience (en me changeant les idées dans le sport, l'alcool, les échanges sociaux...) : ne pas en tenir compte serait une autre manière d'en faire un mauvais usage (si je suis triste, c'est que quelque chose ne va pas, que je peux peut-être améliorer : la situation ou ma sensibilité à la situation).

Ainsi, l'entraînement aux techniques de méditation de type mindfullness (de pleine conscience), qui constituent en de petits exercices réguliers de maintien de l'attention dans l'instant présent (sans juger, ni anticiper, ni ruminer : juste être là) et d'observation « neutre » de ses états émotionnels, a montré son efficacité dans la prévention des rechutes dépressives chez des patients ayant déjà présenté au moins trois épisodes dépressifs majeurs.


Enfin, les bénéfices des émotions positives dans la régulation globale des émotions commencent à être assez largement documentés. On sait que ressentir fréquemment des émotions positives est un facilitateur de bonne santé physique, de créativité, d'altruisme, d'autocontrôle, et évidemment une composante importante du sentiment de bien-être subjectif. Toute la question est de savoir s'il est possible d'apprendre en quelque sorte aux personnes à se rendre un peu plus heureuses que leurs apprentissages passés ou éventuels déterminants biologiques ne les y prédisposeraient spontanément. Là encore, des travaux préliminaires, conduits notamment auprès de patients anciennement déprimés (dont on suppose qu'ils présentent à la fois une vulnérabilité aux émotions négatives et une relative incompétence aux émotions positives), à qui l'on propose des «well-being therapies », sorte de psychothérapies cognitives centrées sur les états psychologiques agréables, semblent inciter à le penser.

« L'esprit règne, mais ne gouverne pas », écrivait Paul Valéry. De même, notre raison doit partager le pouvoir avec les émotions en matière de conduite de nos existences.

L'intelligence émotionnelle réside exactement en cela : un bon usage des émotions. Ces dernières sont de très efficaces signaux d'alarme (la colère pour les frustrations, la peur pour les dangers, la tristesse pour les pertes et insatisfactions, l'envie pour les écarts entre nous et les autres, etc.), mais une fois ce rôle d'alarme accompli, il ne fait pas si bon les laisser continuer à diriger nos existences.

Elles sont, selon la formule, de « bons serviteurs et mauvais maîtres ».... Seulement voilà, elles sont un matériau vivant, parfois violent, et gérer ses émotions ressemble en général davantage à l'art gratifiant mais risqué de l'équitation qu'à celui plus paisible de la bicyclette..." width="836" height="580"/>

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Pervers narcissiques : « Les personnes les plus intelligentes sont les plus exposées »

Interview de Philippe Vergnes, auteur de :

« Le mal du siècle. Comprendre et combattre la manipulation ».

Dans votre manuscrit, vous analysez longuement la relation d’emprise, véritable « main basse sur l’esprit » selon le psychanalyste Saverio Tomasella, qui permet de pendre le pouvoir sur quelqu’un. En quoi consiste-t-elle ?

Nous pourrions le définir en un seul mot : « décervelage ».

Le processus en œuvre dans le décervelage consiste en une perte progressive des capacités psychiques d’une personne soumise à des manipulations quotidiennes qui agissent comme des micros agressions.

Le poison est instillé à dose homéopathique.

Le manipulé devient peu à peu inapte à opérer la distinction entre ce qui est bon ou mauvais pour lui et n’a pas conscience de ce « décervelage ». Incapable de discernement, privé de ses capacités d’analyse, de son esprit critique et de son libre arbitre, il obéit aux injonctions du manipulateur sans résistance.

D’où la passivité qui caractérise une personne assujettie.

Par ailleurs, la relation d’emprise est encore mal analysée, il en résulte des conclusions erronées et de nombreuses idées reçues qui sont fausses.

Comme le fait de penser que les personnes manipulées sont « faibles » ?

Tout à fait. Ce qu’elles ne sont pas. Ce sont même souvent les personnes les plus « intelligentes », dans le sens de « brillantes », qui sont paradoxalement le plus « sensibles » (ou les plus exposées) aux techniques de manipulation. Philippe Breton, l’un des meilleurs spécialistes français de la parole et de la communication, explique cela dans son livre, intitulé : « La parole manipulée » (édition La Découverte), récompensé en 1998 par le prix de philosophie morale de l’Académie des sciences morales et politiques.

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que la manipulation instaure une relation d’emprise totalement asymétrique, d’autant plus forte qu’elle s’inscrit sur le long terme.

Il n’y a aucune égalité entre un manipulateur et sa cible. Dans sa version la plus féroce, il s’agit d’une prédation dont l’ »intentionnalité » est totalement éludée par la majorité des analystes qui se penchent sur ces questions là.

Mais nous commençons aujourd’hui à mieux connaître ces processus grâce aux travaux de certains neuropsychiatres, comme le docteur Muriel Salmona, présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie, qui décrivent comment le mécanisme de disjonction opère chez une personne traumatisée.

Il se produit exactement la même chose chez quelqu’un soumis à des agressions psychiques répétées. Ce qui agit dans ce cas n’est pas l’intensité du vécu traumatique mais sa répétitivité.

Ce que nous enseignent ces recherches corrobore la notion de « décervelage » décrite par le psychanalyste Paul-Claude Racamier, découvreur de nombreux concepts et néologismes parmi lesquels celui de la perversion narcissique.

Nous savons désormais comment fonctionnent les circuits neuronaux d’auto-inhibition d’une personne manipulée.

Cette auto inhibition se traduit par un phénomène d’autodestruction dont les conséquences physiologiques peuvent être très graves.

Le décervelage ne représente que la phase préalable d’une dévitalisation dont les effets se répercutent sur la santé mentale et physique du manipulé.

Comme souvent, la pluridisciplinarité favoriserait une meilleure compréhension des choses…

Oui. Je pense que pour aller encore plus loin dans la connaissance de cette problématique il serait nécessaire d’établir ce que le sociologue Edgar Morin appelle des « reliances » interdisciplinaires.

Cela consiste à regrouper les connaissances de diverses disciplines telles la psychanalyse, la psychologie de la communication, les neurosciences, l’anthropologie, la sociologie, etc. qui toutes étudient la manipulation, la relation d’emprise et les conséquences de ces dernières sur les individus.

Bref, ce champ d’investigation reste encore à défricher d’autant que des découvertes récentes effectuées dans le domaine de la biologie moléculaire et génétique viennent, elles aussi, étayer la thèse que des « agents stresseurs », tels que certaines manipulations, détériorent nos gènes et les rendent « muets ».

Vous écrivez que « la manipulation altère profondément la personnalité du manipulé ». En quoi consiste cette altération ?

Du fait de l’action du « décervelage », le manipulateur pourra dès lors « imprimer » son mode de pensée chez le manipulé exactement comme on grave un nouveau fichier sur un disque CD vierge.

De nouveaux comportements vont alors apparaître et ces « transagirs », comme les nomme Paul-Claude Racamier, agiront tels des cliquets antiretour dans l’évolution de la personne manipulée.

Selon la théorie de l’engagement empruntée à la psychosociologie, l’individu réajuste son système de pensée pour le rendre cohérent avec ses agissements.

Cette réorganisation psychique provoque des dissonances cognitives chez la personne manipulée qui se trouve alors en conflit de loyauté entre ce que la manipulation lui « impose » de faire et les valeurs morales que ces nouveaux comportements transgressent.

Or, le conflit de loyauté est, selon Ariane Bilheran, psychologue clinicienne auteur de nombreux ouvrages sur la question des violences psychologiques, le mode opératoire le plus fondamental de la torture.

Toutefois, pour que le manipulé ne puisse pas retrouvManier ses capacités psychiques, l’état de confusion mentale doit être soigneusement entretenu.

Un des meilleurs moyens pour y parvenir réside dans l’utilisation du discours paradoxal que je formule ainsi : « Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais et surtout puissiez-vous ne rien comprendre à ce que je vous raconte de manière à ce que, quoi que vous pensiez, quoi que vous disiez ou quoi que vous fassiez, je puisse toujours avoir raison ».

Ce type de communication, qui tend à faire agir les unes contre les autres différentes aires de la personnalité du manipulé, génère des conflits de loyauté et est « schizophrénogène ».

Pour le dire plus simplement, ce genre de communication rend « fou ».

Source

http://tempsreel.nouvelobs.com/

Christelle Petitcollin Divorcer d’un manipulateur : un emploi à plein temps

Raymonde Hazan Le pervers et le surdoué

Joachim Lafosse : A perdre la raison

Fred et Marie : Campagne de sensibilisation à la violence psychologique dans le couple.

 

 

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L’ Intelligence du Coeur - HeartMath - vostfr

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La coherence cardiaque : mode d’emploi.

Cet exercice est à réaliser en deux occasions :

Pour retrouver son calme après un coup de stress, positif ou négatif.

En traitement de fond, 3 fois par jour, 5 mn, 6 respirations par mn (compter 5 en inspirant, 6 en soufflant) pour conserver calme, bonne humeur et améliorer vos fonctions cardiovasculaires et votre état de forme.

Vous pouvez obtenir la cohérence par la seule respiration ou en associant deux ressentis : la reconnaissance et la chaleur humaine.

  1. Commencer par prendre quelques respirations lentes et profondes. Les accompagner mentalement jusqu’au bout de l’expiration puis, faire une pause de quelques secondes avant que l’inspiration suivante ne se déclenche d’elle-même. Se laisser porter par l’expiration jusqu’au point où elle se transforme naturellement en une sorte de douceur et de légèreté. Le tout pendant 10 ou 15 secondes, puis reporter consciemment l’attention sur la région du cœur.
  2. Imaginer que l’on respire à travers le cœur (ou la région centrale de la poitrine si l’on ne sent pas encore directement son cœur) tout en continuant de respirer lentement et profondément (mais naturellement, sans forcer). Il faut visualiser — sentir même — chaque inspiration et chaque expiration traversant cette partie du corps. Imaginer que l’inspiration lui apporte, au passage, l’oxygène dont elle a tant besoin et que l’expiration lui permet de se défaire de tous les déchets superflus. Imaginer les mouvements lents et souples de l’inspiration et de l’expiration qui laissent le cœur se laver dans ce bain d’air pur apaisant. On peut imaginer son cœur comme un enfant dans un petit bain d’eau tiède dans lequel il flotte et s’ébat à loisir, à son rythme à lui, sans contraintes ni obligations.
  3. Se connecter à la sensation de chaleur ou d’expansion qui se développe dans la poitrine, l’accompagner avec la pensée et le souffle, et l’encourager. Elle est souvent timide au début, et ne se manifeste que discrètement. Une méthode efficace pour l’encourager est d’évoquer directement un sentiment de reconnaissance ou de gratitude et le laisser envahir la poitrine. Le cœur est particulièrement sensible à la gratitude, à tout sentiment d’amour, que ce soit pour un être, une chose, ou même l’idée de Dieu ou d’un Univers bienveillant. Pour certains, il suffit d’évoquer le visage d’un enfant qu’on aime et qui vous aime, ou encore celui d’un animal familier ; pour d’autres, c’est une scène de paix dans la nature ; pour d’autres encore, elle viendra avec un souvenir sportif, comme une descente de ski, un swing de golf parfait, un bord de voile en rappel… Pendant cet exercice, on constate parfois qu’un sourire monte doucement aux lèvres, comme s’il était né dans la poitrine et venu éclore sur le visage. C’est un signal tout simple que la cohérence s’est établie.
  4. Source : http://www.derivery.net/
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Christophe André Thérapies comportementales

 

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Allocution du jour Shambhala du Sakyong Mipham Rinpoché

Lien vers le site et la vidéo sur les activités de Shambhala en 2014

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Allocution du Jour Shambhala
Boulder, Colorado, le 2 mars 2014
Le Sakyong Jampal Trinley Dradül, Jamgön Mipham Rinpoché

LE SAKYONG : J’aimerais que nous commencions cette nouvelle année par un salut, un
salut international adressé depuis Dorje Dzong où nous sommes. Nos coeurs peuvent se
déployer vers tous ceux qui se joignent à nous par Internet – de l’Europe où l’heure est
beaucoup plus avancée, de Halifax en Nouvelle-Ecosse, de la Côte Est, du Midwest, de la
Côte Ouest, et aussi depuis l’Amérique latine et l’Asie. En cet instant où nous nous
rassemblons en tant que Shambhala, nous nous rencontrons les uns les autres depuis l’assise
de la bonté fondamentale. Quelles que soient vos aspirations pour l’année qui vient, faisons
ensemble un salut et faisons surgir notre lungta tous ensemble. [Tout le monde salue.]
Merci, et je vous souhaite à tous un très joyeux Jour Shambhala. Joyeux Jour Shambhala !
[Tout le monde répond : « Joyeux Jour Shambhala ! »] Voilà qui est mieux ! [Rires] Et joyeux
Jour Shambhala à tous ceux qui se joignent à nous. En fait je me suis demandé, comme vous
le feriez à ma place : « Qu’est-ce que le Jour Shambhala ? » [SMR rit. Rires] Pourquoi nous
rassemblons-nous en ce jour nouveau, ce jour de nouveau départ ? Le Jour Shambhala est
celui où – en tant que communauté, en tant que sangha, en tant qu’organisation, en tant que
culture multi-générationnelle – nous stimulons notre énergie de groupe, nous faisons surgir
notre lungta commun. Tout autant qu’individuellement et pour chacun de nous, le Jour
Shambhala est une occasion de faire se lever notre lungta communautaire et social. C’est très
important, car beaucoup d’entre nous travaillent dur et la vie passe très vite ; on ne voit pas
passer les jours, les mois et les années. On remarque tout d’un coup qu’on a un gros ventre ou
qu’on a maigri ou que nos cheveux ont changé de couleur. Il se passe tant de choses. Il est
donc important de nous arrêter sur ce moment astrologique où, selon le système lunaire, la
nouvelle année commence. Prenons un moment pour réfléchir à cette existence précieuse, à
cette expérience de la vie que nous traversons tous.
Nous nous sommes réunis autour des enseignements que mon père, le Dorje Dradül, a
apportés de sa mère patrie, le Tibet, qui transmettent le message de la bonté humaine et qui
nous ont inspirés et touchés en tant que communauté, et même au-delà. Dans ce monde en
constante mutation où il est très difficile de voir sur quoi s’appuyer, il est important de savoir
comment diriger sa vie. Aussi bien en tant qu’individus qu’en tant que communauté, il est
important de nous regrouper pour réfléchir sur les principes et les valeurs fondamentaux et
essentiels qui nous sont chers. On peut le faire tous les jours à titre personnel, mais en tant que
communauté, je pense qu’il est très bon de le faire annuellement dans un moment où nous
prenons le principe selon lequel la vie vaut la peine d’être vécue comme notre source
d’inspiration.
Nous avons traversé des épreuves, mais en tant qu’êtres humains nous sommes tout entier
orientés vers la vie. Tant de choses peuvent nous submerger. Alors que la situation
géopolitique s’intensifie de plus en plus, nous nous interrogeons tous sur la bonté de
l’humanité. Nous commençons tous à nous poser des questions sur la bonté de la société. En
cet instant et en tant que Shambhala, nous essayons donc – et notre tentative n’est pas isolée
dans le monde – de nous rassembler et de donner à la vie du sens et de la valeur. Il faut une
communauté pour faire cela. Nous devons nous soutenir mutuellement et nous réveiller, pour
ne pas simplement baisser les yeux.

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A propos, le Jour Shambhala est un jour où on lève les yeux. On peut toujours vérifier son
baromètre à lungta en notant comment on croise les gens du regard. Si on s’aperçoit qu’on
regarde beaucoup leurs pieds, alors on sait où ça mène ! Mais si on pose le regard sur le coeur
ou sur la tête, alors le niveau monte.
Pouvons-nous stimuler notre lungta communautaire ? C’est pour cela que nous nous
réunissons et que nous pratiquons. Mais même à un niveau atomique ou génétique, nous
avons besoin de ressentir le but de la vie. Il nous faut cela tous les jours. La méditation nous
apprend comment être présents instant après instant. Mais sur le plan astrologique, nous
devons faire cela ensemble chaque année. Et nous devons redéfinir notre orientation. Comme
un navire au milieu d’un grand océan, il est très facile de perdre nos repères. Nous devons
savoir comment nous orienter. Ces principes sont-ils précieux à nos yeux ? Voulons-nous
qu’ils influencent notre vie ?
Le moment de faire tout cela, c’est donc aujourd’hui. Et c’est de façon joyeuse que nous le
faisons. Pour quelque raison, mon père a décidé d’utiliser le mot ‘joyeux’ plutôt que
‘heureux’. Pour ceux qui le connaissent, cela paraît tout à fait évident, mais le mot heureux
me va très bien aussi. [Rires] Tout bien considéré, ce serait pinailler. Que l’adjectif soit
heureux ou joyeux, il s’agit bien d’une transmission, car ces temps-ci la tendance est à la
dépression. On a tendance à être dur, à ne pas être optimiste, et on voit très bien pourquoi.
Mais voici l’occasion de voir comment notre vie peut valoir la peine d’être vécue. Et il est très
important pour nous de voir cela dès maintenant. Nous devons galvaniser non seulement notre
propre énergie, mais aussi celle de la communauté.
Ces dernières années, vous m’avez entendu parler du principe Shambhala de la bonté
fondamentale. Le grand Druk Sakyong, Chögyam Trungpa Rinpoché, le Dorje Dradül de
Mukpo, est venu apporter ce message en Occident. Si on réfléchit à la raison qui a amené un
grand être tel que lui à faire cela, il devient de plus en plus évident que le temps est venu de
scruter ce message fondamental à propos de la nature humaine, aussi bien sur le plan
personnel qu’à l’échelle de la planète. A partir de là se pose la question : comment créer une
bonne société ? On est ici face à la notion de vision, ou comme on l’appelle en tibétain le lha,
« ce qui est au-dessus ». C’est lié à la tête, aux yeux et au fait de regarder. Cela consiste à
avoir une certaine attitude et le sens d’une direction.
Nous avons aussi eu le temps de réfléchir pour savoir si nous croyons à la bonté
fondamentale ou si nous la ressentons. Cette contemplation a été à la fois personnelle et
communautaire. Alors que nous entrons à présent dans l’Année du Cheval – qui est
naturellement en rapport avec la notion de cheval de vent, d’énergie et d’action – l’année qui
vient est à mon avis une année d’action et d’accomplissement.
Cette année est une année du nyen, comme on dit en tibétain. Le nyen est en rapport avec le
torse. Géographiquement, il est représenté par les montagnes et les collines. Pour ceux d’entre
nous qui exercent des fonctions diverses, il est lié au leadership. Nous sommes arrivés à un
point où nous avons d’une part un sens de la vision et d’autre part un lien personnel avec
Shambhala, mais il faut à présent réunir les deux. Nous avons besoin du nyen. Nous avons
besoin de ce coeur et de cette poitrine. Nous avons besoin de savoir comment aller de l’avant.
Je pense que ce qui nous est demandé a de quoi nous intimider. Plus je réfléchis au
véritable sens des enseignements Shambhala – ce que nous avons reçu en héritage et ce que

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nous faisons – plus je me rends compte qu’il ne s’agit pas tant d’essayer de nous sortir du
problème par la méditation – même si beaucoup d’entre nous ont essayé [rires] et essaient
toujours. En fait, les enseignements Shambhala parlent plutôt de créer une révolution
conceptuelle et décrivent sa structure et sa nature. Ils décortiquent le fonctionnement de la
société, l’éthique à partir de laquelle elle fonctionne et la valeur que les gens s’accordent les
uns aux autres.
Nous avons donc reçu la tâche de devenir les architectes d’une nouvelle civilisation. Il
nous est effectivement demandé de contribuer à ce que sera le monde. Voulons-nous qu’il soit
fondé sur l’agression ? Voulons-nous qu’il soit fondé sur la condescendance ? Quels sont les
systèmes de valeur que nous voulons promouvoir ? Cela représente un défi considérable.
Dans nos centres Shambhala, il est parfois déjà assez difficile d’organiser les programmes.
On se sent complètement débordé. Au milieu de tout ce qui se passe, on a tout juste le temps
de faire sa propre pratique. Néanmoins, en me basant sur ma propre réflexion et sur mes
conversations avec beaucoup d’entre vous, je sais que nous nous sentons profondément,
viscéralement, émotionnellement et peut-être même subliminalement, très concernés par la
direction que prend la société. De quelles façons allons-nous apporter notre contribution ?
Allons-nous nous contenter de nous abstenir en espérant que tout ira mieux ?
La méditation est en soi une démonstration du pouvoir de l’esprit et du coeur. Nous
sommes dans une situation où nous nous efforçons de réveiller le potentiel des êtres humains.
Nous appelons cela « faire surgir le lungta », « planter l’Ashe », « posséder le soleil de la
bonté fondamentale. » Comme disait mon père, « nous croyons que l’humanité, l’être humain,
est éveillé par nature. » Et cet état éveillé a de la puissance et de l’énergie. Nous ressentons
cela. C’est pour cela que nous n’arrivons pas à dormir la nuit parfois, ou que nous nous
sentons frustrés – parce que c’est très puissant. C’est non seulement puissant mais aussi
intelligent. Il n’y a pas que les Shambhaliens qui possèdent cet éveil. Tout le monde l’a.
Nous vivons sur cette planète où nous menons nos vies et nous apportons tous notre
contribution à cette soupe sociale. C’est par notre attitude que nous participons ou que nous
nous abstenons. Ce que je porte s’appelle un chuba ; c’est un vêtement tibétain. Au Tibet, on
dit : « Retrousse ton chuba ! » Ce qui est à peu près équivalent à « Retrousse-toi les
manches ! » [Rires] Cette année, il s’agit vraiment de retrousser votre chuba et de vous
retrousser les manches, selon votre origine ou selon votre ordre de préférence. [Rires] Cela ne
signifie pas qu’il faille forcément rejoindre une ONG. Si on a le choix, on peut bien sûr
apporter son aide dans des situations désespérées partout dans le monde. Mais cela signifie
d’abord que l’on incarne les principes dont nous parlons et qu’on a assez de confiance pour
les exprimer et les propager. Une des méthodes clés pour réaliser effectivement cela, c’est de
créer une culture de la bienveillance.
Nous mettons l’accent sur la bienveillance depuis quelque temps déjà. Ça fait vingt ans que
je tiens le même discours [rires] et certains d’entre vous sont sûrement assez vieux pour s’en
souvenir. Mais la notion de bienveillance ne signifie pas que nous sommes une communauté
de bisounours. La bienveillance est la marque d’une communauté intelligente. Être
bienveillant signifie qu’on remarque les autres, qu’on y fait attention. Si on est bienveillant et
qu’on voit quelqu’un d’autre, qu’est-ce qu’on remarque ? On remarque qu’on est semblables.
Aussitôt que les êtres humains réalisent qu’ils sont semblables, que se passe-t-il ? Ils ont
tendance à s’entraider. Et en langage shambhalien, qu’est-ce que la tendance à s’entraider ?

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On appelle cela le succès. Une communauté dépourvue de bienveillance est une communauté
sans intelligence, dans laquelle on ne remarque que les fautes et ce qui ne va pas. Et alors on
s’abstient et très vite on s’isole.
Il faut donc que notre communauté soit bienveillante, pas seulement comme un groupe
d’individus qui s’efforcent d’être sympas, mais plutôt comme des gens qui ont le lungta, la
vulnérabilité et la bravoure nécessaires pour aller réellement vers les autres. Dès qu’on
remarque une personne et qu’on est bienveillant envers elle, on fait preuve de bravoure.
Aussitôt que ce genre de chose se produit entre deux personnes, une culture de bienveillance
se crée instantanément.
Aujourd’hui est donc un jour de célébration, de bonne chère, de méditation et de
conversation. Vous pouvez méditer un peu moins aujourd’hui [rires], et consacrer plus de
temps à manger et à converser. Nous avons le pouvoir de créer une culture, ce qui ne nécessite
pas forcément d’être très nombreux. Cela se produit dès qu’un individu découvre sa culture de
bonté intrinsèque et qu’il est prêt à la partager. Même si vous ne pouvez pas le voir, c’est bien
ce qui se passe dans le domaine de l’aura et de l’énergie. J’emploie ces mots parce que nous
sommes à Boulder. [Rires] On ne peut pas le voir, mais quelque chose se produit.
Sur le plan subliminal, voilà ce que mon père appellerait la société éveillée : ces liens
invisibles qui se tissent. C’est cela la culture. Que l’on soit au volant de sa voiture ou en train
de manger, on est toujours à la recherche de ces connexions. Les êtres humains ont besoin les
uns des autres. Nos liens émotionnels valident notre existence. Nous savons mieux qui nous
sommes. C’est là une caractéristique humaine. Si nous pensons que le monde se rétrécit et que
nous avons peur de communiquer, alors quelle sorte de lieu solitaire notre monde va-t-il
devenir ? Alors nous nous verrons aussi affligés d’innombrables défauts. Et nous créerons une
culture de séparation, de défiance, de peur et d’animosité, une culture de l’abstention.
Pour nous qui suivons une tradition contemplative, la culture doit faire preuve d’initiative.
Non pas que nous voudrions forcer les autres à penser comme nous, mais plutôt dans le sens
où nous n’avons pas honte de nous engager et de manifester nos principes. Aujourd’hui, alors
que la méditation s’est popularisée, il y a un peu plus de latitude pour être moins timides dans
la manifestation de ces principes. Nous voilà à présent à l’orée de notre tâche ; nous
commençons à trouver des façons de manifester ces principes et ces enseignements, au travail,
dans l’éducation, etc.
S’il vous plaît, je vous demande de participer ! Si vous avez terminé un programme et que
vous pensiez avoir fait votre part, en fait ce n’était qu’un apéritif. Nous sommes une
communauté. Ces formations sont précieuses et importantes, mais nous devons nous sentir
capables de participer à la création de cette culture. Je fais confiance à votre intelligence. En
devenant plus intelligents, nous trouverons différentes façons d’être créatifs dans les
domaines de l’éducation, de la technologie ou de la science. Dans tous ces domaines, la bonté
fondamentale et l’éveil deviendront la norme. Alors la communauté Shambhala pourra dire :
« Quand tout chancelait, nous n’avons pas baissé les bras. » La simple pensée d’essayer de
faire quelque chose peut parfois sembler insurmontable. Quand on rencontre les gens, on voit
bien que derrière la peur se cache une énorme sensation de… peur. [Rires]
Sommes-nous capables de projeter l’énergie de ce cheval ? Traditionnellement, le cheval
incarne plusieurs principes. Il exprime la notion d’effort, de mouvement, de succès et de

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victoire. Pour nous, il représente également la dignité humaine intrinsèque. Nous pouvons
réellement entrer en rapport avec notre dignité et nous relier les uns aux autres. Lorsque les
êtres humains prennent leur place en tant qu’êtres humains – et même lorsqu’un chien prend
sa place en tant que chien ou qu’un cheval prend sa place en tant que cheval – cela a quelque
chose d’intimidant, parce que ces êtres incarnent alors vraiment ce qu’ils sont. Lorsque nous
incarnons complètement notre humanité, en étant dignes, les éléments s’ordonnent. La nature
ne nous fait plus peur.
Nous pouvons faire partie de la nature. Nous pouvons faire partie des éléments. Dans notre
tradition, établir ce lien avec la nature s’appelle drala, magie ou énergie éveillée intrinsèque.
Ce jour, le Jour Shambhala, est plein de magie. Nous sommes littéralement ici, et il y a
énormément de coeur dans tout cela. Lorsqu’on y pense et qu’on y réfléchit sous cet angle,
c’est vraiment miraculeux. Il est important que nous honorions cela.
Je me réjouis à l’idée de travailler avec le Conseil Kalapa et tous ceux d’entre vous qui
sont des dirigeants et directeurs de centres. Cette année, la formation du leadership est très
importante. J’ai aussi le sentiment que nous sommes entrés dans une phase de transition très
importante. Nous avons une vraie vision et il se passe énormément de choses. Nous devons,
en même temps, améliorer notre compréhension des aspects financiers. Je suis très heureux
que nous progressions déjà dans ce sens grâce au modèle du Don Unifié, et il y a énormément
à faire. Rassembler les gens et établir une communauté impliquent naturellement la richesse.
Cela fait partie intégrante de la notion de dignité. Il est important que nous n’ayons pas peur
de penser que notre communauté peut réussir. Le leadership peut ainsi progresser.
Je vous encourage donc tous à trouver de quelle manière vous pouvez participer et
contribuer à tout cela. L’effort est une composante essentielle de ce qui nous maintiendra
ensemble et qui nous permettra aussi d’avancer. Dans cet esprit, l’aspect pluri-générationnel
de notre communauté est merveilleux et je souhaite l’encourager. Nous continuons à vieillir,
au fait. Pour ceux d’entre vous qui sont jeunes, il est important que vous vous sentiez capables
de vous former en tant que dirigeants et participants de cette communauté. Le temps est venu
de vous mettre en avant et d’y participer.
Je vous envoie mon affection et tous mes voeux. Pour ceux qui sont en Europe, je me suis
efforcé de parler aussi lentement que possible ; excusez-moi si j’ai été trop rapide. A ceux
d’entre vous pour qui c’est déjà le soir, profitez du reste de vos festivités. A ceux pour qui
c’est le début de la matinée, je vous souhaite un joyeux début de célébrations. Je me réjouis
d’avance des enseignements et programmes que nous avons planifiés. Nous poursuivons
l’effort d’aller vers les autres, d’organiser plus de festivals et de prolonger cette énergie. Il y a
aussi de merveilleuses retraites qui sont prévues. Alors, si vous en avez le temps et l’occasion,
allez-y, je vous en prie. Et en particulier, maintenez la sensation de lien qui nous unit.
Je voudrais ajouter que je suis particulièrement heureux d’être ici aujourd’hui avec la
Sakyong Wangmo et bien sûr avec Lady Konchok, ma mère, qui pense que je suis toujours un
petit garçon [rires]. Comme je vieillis, ça me convient tout à fait ! [Le Sakyong rit. Rires.]

Merci à tous.
Les Traductions Manjushri, France, mars 2014
www.manjushri.shambhala.fr

Apprendre à méditer Sakyong Mipham Rimpoche

Rencontre avec Sakyong Mipham Rinpoché. Sagesses 2/2

Chogyam Trungpa Shambhala La voie sacrée du guerrier.

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Fabrice Midal Risquer la liberté

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Les 18 règles de vie du Dalaï-lama.

Partagez-le, ce sont de très bonnes leçons de vie !

1. Prenez en compte que le grand amour et les grandes réussites impliquent de grands risques : apprendre à se démarquer des autres, prendre des risques pour chaque grande occasion de vie.

2. Lorsque vous échouez, n’échoue pas la leçon : il ne faut pas craindre l’échec, mais bien apprendre de nos erreurs. Rien de grand ne s’est accompli sans échec. Notre but n’est pas d’être parfait, mais le meilleur que nous pouvons l’être. Les seules vraies erreurs sont celles que nous faisons à répétition. Les autres sont surtout un moment pour apprendre.

3. Suivez les trois R : Respect de soi, respect des autres et responsabilité pour toutes nos actions. Il faut avoir confiance en soi si nous voulons être en mesure de faire confiance aux autres. Faire confiance aussi aux autres, ils vous le rendront avec un respect mutuel et finalement nous sommes responsables de ce qui nous arrive. Nous contrôlons totalement notre vie, il ne faut pas blâmer les autres pour des erreurs et malheurs.

4. Rappelez-vous que ne pas obtenir ce que vous voulez est parfois un merveilleux coup de chance : si vous n’êtes pas capable d’obtenir quelque chose, il faut savoir lâcher prise et revenir plus tard. Il faut savoir faire confiance à l’Univers qui agit mystérieusement.

5. Apprenez les règles pour savoir comment les transgresser correctement : les règles sont faites pour être transgressées. Mais il faut savoir comment le faire correctement. Si l’autorité n’avait pas été remise en question, notre civilisation serait stagnante.

6. Ne laissez pas une petite dispute briser une grande amitié : l’amitié est ce qu’il y a de plus important. Il faut être en mesure de suivre la règle #7 pour bien suivre la #6

7. Lorsque vous réalisez que vous avez commis une erreur, prenez immédiatement des mesures pour la corriger : ne laissez pas votre orgueil faire obstacle. Apprenez à pardonner et à prendre les responsabilités. Cela en dira long sur votre personne.

8.Passez un peu de temps seul chaque jour : passez au moins 30 minutes de votre journée dans un endroit calme.

Cela vous permettra d’observer ce qui se passe dans votre vie. Prendre conscience de ce que vous voulez.

9. Ouvrez vos bras au changement, mais ne laissez pas s’envoler vos valeurs : Le monde évolue toujours. Si vous n’êtes pas ouvert à ça, vous serez malheureux. Il faut être capable d’accueillir ce qui est nouveau, sans jamais changer les parties importantes de nous-mêmes. Sauf si vous avez de bonnes raisons de penser que vous aviez tort d’y croire.

10. Rappelez-vous que le silence est parfois la meilleure réponse : le silence est d’or. Cela ne sert à rien de riposter dans une dispute. Le silence permettra de mettre fin à cela beaucoup plus rapidement.

11. Vivez votre vie avec honneur : lorsque vous serez vieux, vous allez regarder en arrière et être en mesure d’en profiter une seconde fois. Ne pas vivre dans le regret et l’angoisse, mais bien avec honneur. Les bonnes choses viennent et les bonnes personnes aussi. Vous ne serez jamais puni d’avoir agi avec intégrité.

12. Une atmosphère d’amour dans votre maison est le fondement de votre vie : la règle où nous avons le moins de contrôle. Si vous respectez votre famille, ils vous respecteront à leur tour. Faire régner l’amour dans la maison amènera une base solide dans la vie de vos enfants.

13. Lorsque vous êtes en désaccord avec les êtres chers, concentrez-vous uniquement sur le présent : le passé ne peut pas être modifié, cela ne fait qu’apporter plus de douleurs. Il faut apprendre à se concentrer sur le présent.

14. Partagez vos connaissances : on en apprend beaucoup dans une vie. Partagez le plus possible, cela ne peut que les aider. Partagez vos exploits, mais aussi vos échecs, pour que les autres puissent apprendre pour ne pas répéter les mêmes erreurs.

15. Soyez doux avec la terre : blesser la terre, c’est se blesser soi-même. C’est l’endroit où nous vivons, alors il faut enprendre soin.

16. Une fois par an, aussi souvent que possible, allez quelque part où vous n’êtes jamais allé auparavant : découvrir de nouveaux lieux et de nouvelles choses. Toujours explorer le plus possible. Peut-être que quelqu’un quelque part vous rendra plus heureux?

17. Rappelez-vous que la meilleure des relations est celle dans laquelle votre amour pour l’autre dépasse vos propres besoins : l’inverse pourrait être un indice que la relation doit se terminer. Si vous avez besoin de quelqu’un plus que vous l’aimez, c’est un signe de dépendance, pas d’affection. Trouvez quelqu’un pour qui l’amour est la force dominante. Cela fera que la relation est plus épanouissante.

18. Jugez vos réussites d’après ce que vous avez eu à renoncer pour y arriver : Concevez voter vie idéale et foncez. Ne laissez pas votre rêve s’échapper. Comme ça, vous ne serez jamais dans le regret. Soyez capable de saisir les occasions d’apprentissage et les opportunités qui se présentent à vous. Si vous voyez une expérience négative comme une mauvaise nouvelle, elle aura un impact négatif. Mais vous pouvez voir cette expérience comme une occasion d’en ressortir grandi.

 

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Christophe André invite Fabrice Midal

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Fauve De ceux

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Nous sommes de ceux qu'on ne remarque pas : des fantômes, des transparents, des
moyens. 
Nous sommes de ceux qui ne rentrent pas en ligne de compte.
Nous sommes de ceux qu'on choisit par défaut. 
Nous sommes de ceux qui ont la peau terne, les traits tirés et le regard
éteint, des visages pâles, des teints gris. 
Nous sommes de ceux qui se délavent de jours en jours.
Nous sommes de ceux qui ont du mal à s'entendre penser.
Nous sommes de ceux qui se maîtrisent difficilement. 
Nous sommes de ceux qui mettent mal à l'aise en public.
Nous sommes de ceux qui dérapent dans les escaliers des bibliothèques. 
Nous sommes de ceux qui dansent de façon embarrassante. 
Nous sommes de ceux qui font l'amour en deux temps. 
Nous sommes de ceux qui s'y prennent à l'envers avec les autres. 
Nous sommes  de ceux sur lesquels ont parie jamais. 
Nous sommes de ceux qui savent plus raisonner de façon logique.
Nous sommes de ceux qui ont tout fait comme y faut mais qui y arrivent pas.
Des ratés modernes, des semis défaites, des victoires sans panache.
Nous sommes de ceux qui tiennent pas la pression.
Nous sommes de ceux qui se font balayer, à répétition.   
Nous sommes de ceux qui s'font assister, des baltringues, des éclopés, des
faibles.
Nous sommes de ceux qui prennent des trucs pour tenir le coup.
Nous sommes de ceux qui savent pas dire non, qui connaissent pas la rébellion,
qui soutiennent pas les regards.
Nous sommes de ceux qui sont tabous. 
Et pourtant ...
Nous sommes de ceux qui ne renoncent pas, des chiens enragés, des teigneux, des
acharnés. 
Nous sommes de ceux qui comptent bien devenir capables de tout encaisser.
Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité, pour
reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin.
Nous sommes de ceux qui en ont assez de leur propre férocité, des
requins-tigres en bout de course, des voyous qui demandent pardon, des apprentis
repentis. 
Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre, et
faire taire leurs sales travers. 
Nous sommes de ceux qui cherchent à rejoindre les rangs des lions, des
maquisards, des résistants, des sentiments.
Nous sommes de ceux qui roulent pour eux et pour leur périmètre.
Nous sommes de ceux qui pissent encore dans la douche mais qui espèrent
réussir un jour à pisser droit. 
Nous sommes de ceux qui cherchent à désarmer la mort à coup d'grenade
lacrymo, pour l'effrayer, et la maintenir à distance.
Nous sommes de ceux qui espèrent croiser la vie un soir, au détour d'une
avenue pour la séduire, la ramener et lui faire l'amour de façon brûlante.
Nous sommes de ceux qui ont les yeux écarquillés en continu, des ahuris, des
ébahis, qui guettent les planètes, les comètes et les épiphanies.
Nous sommes de ceux qui cherchent à déterrer ce qui est enfouit, tout ce qui
est caché et qui demande qu'à être sorti. 
Nous sommes de ceux qui veulent rétablir le contact avec ceux qui sont partis
trop tôt, parce qu'ils savaient pas qu'il y avait une fin cachée.
Nous sommes de ceux qui continueront à courir, comme s'ils étaient poursuivis
par les balles, qui desserreront jamais les mâchoires sauf pour sortir les
crocs.
[Parlé]
C'est pas nous les plus forts ?
- C'est vraiment l'équipe qui était la moins capable.
On sera jamais rationnels avec ce type de lascars 
- Faut composer avec 
- ???
- Y a que les inconscients qui vous diront le contraire 
Vous savez être irrationnel, mais sans peur on s'casse la gueule.

 

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