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Archives for mars 2014

Allocution du jour Shambhala du Sakyong Mipham Rinpoché

Lien vers le site et la vidéo sur les activités de Shambhala en 2014

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Allocution du Jour Shambhala
Boulder, Colorado, le 2 mars 2014
Le Sakyong Jampal Trinley Dradül, Jamgön Mipham Rinpoché

LE SAKYONG : J’aimerais que nous commencions cette nouvelle année par un salut, un
salut international adressé depuis Dorje Dzong où nous sommes. Nos coeurs peuvent se
déployer vers tous ceux qui se joignent à nous par Internet – de l’Europe où l’heure est
beaucoup plus avancée, de Halifax en Nouvelle-Ecosse, de la Côte Est, du Midwest, de la
Côte Ouest, et aussi depuis l’Amérique latine et l’Asie. En cet instant où nous nous
rassemblons en tant que Shambhala, nous nous rencontrons les uns les autres depuis l’assise
de la bonté fondamentale. Quelles que soient vos aspirations pour l’année qui vient, faisons
ensemble un salut et faisons surgir notre lungta tous ensemble. [Tout le monde salue.]
Merci, et je vous souhaite à tous un très joyeux Jour Shambhala. Joyeux Jour Shambhala !
[Tout le monde répond : « Joyeux Jour Shambhala ! »] Voilà qui est mieux ! [Rires] Et joyeux
Jour Shambhala à tous ceux qui se joignent à nous. En fait je me suis demandé, comme vous
le feriez à ma place : « Qu’est-ce que le Jour Shambhala ? » [SMR rit. Rires] Pourquoi nous
rassemblons-nous en ce jour nouveau, ce jour de nouveau départ ? Le Jour Shambhala est
celui où – en tant que communauté, en tant que sangha, en tant qu’organisation, en tant que
culture multi-générationnelle – nous stimulons notre énergie de groupe, nous faisons surgir
notre lungta commun. Tout autant qu’individuellement et pour chacun de nous, le Jour
Shambhala est une occasion de faire se lever notre lungta communautaire et social. C’est très
important, car beaucoup d’entre nous travaillent dur et la vie passe très vite ; on ne voit pas
passer les jours, les mois et les années. On remarque tout d’un coup qu’on a un gros ventre ou
qu’on a maigri ou que nos cheveux ont changé de couleur. Il se passe tant de choses. Il est
donc important de nous arrêter sur ce moment astrologique où, selon le système lunaire, la
nouvelle année commence. Prenons un moment pour réfléchir à cette existence précieuse, à
cette expérience de la vie que nous traversons tous.
Nous nous sommes réunis autour des enseignements que mon père, le Dorje Dradül, a
apportés de sa mère patrie, le Tibet, qui transmettent le message de la bonté humaine et qui
nous ont inspirés et touchés en tant que communauté, et même au-delà. Dans ce monde en
constante mutation où il est très difficile de voir sur quoi s’appuyer, il est important de savoir
comment diriger sa vie. Aussi bien en tant qu’individus qu’en tant que communauté, il est
important de nous regrouper pour réfléchir sur les principes et les valeurs fondamentaux et
essentiels qui nous sont chers. On peut le faire tous les jours à titre personnel, mais en tant que
communauté, je pense qu’il est très bon de le faire annuellement dans un moment où nous
prenons le principe selon lequel la vie vaut la peine d’être vécue comme notre source
d’inspiration.
Nous avons traversé des épreuves, mais en tant qu’êtres humains nous sommes tout entier
orientés vers la vie. Tant de choses peuvent nous submerger. Alors que la situation
géopolitique s’intensifie de plus en plus, nous nous interrogeons tous sur la bonté de
l’humanité. Nous commençons tous à nous poser des questions sur la bonté de la société. En
cet instant et en tant que Shambhala, nous essayons donc – et notre tentative n’est pas isolée
dans le monde – de nous rassembler et de donner à la vie du sens et de la valeur. Il faut une
communauté pour faire cela. Nous devons nous soutenir mutuellement et nous réveiller, pour
ne pas simplement baisser les yeux.

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A propos, le Jour Shambhala est un jour où on lève les yeux. On peut toujours vérifier son
baromètre à lungta en notant comment on croise les gens du regard. Si on s’aperçoit qu’on
regarde beaucoup leurs pieds, alors on sait où ça mène ! Mais si on pose le regard sur le coeur
ou sur la tête, alors le niveau monte.
Pouvons-nous stimuler notre lungta communautaire ? C’est pour cela que nous nous
réunissons et que nous pratiquons. Mais même à un niveau atomique ou génétique, nous
avons besoin de ressentir le but de la vie. Il nous faut cela tous les jours. La méditation nous
apprend comment être présents instant après instant. Mais sur le plan astrologique, nous
devons faire cela ensemble chaque année. Et nous devons redéfinir notre orientation. Comme
un navire au milieu d’un grand océan, il est très facile de perdre nos repères. Nous devons
savoir comment nous orienter. Ces principes sont-ils précieux à nos yeux ? Voulons-nous
qu’ils influencent notre vie ?
Le moment de faire tout cela, c’est donc aujourd’hui. Et c’est de façon joyeuse que nous le
faisons. Pour quelque raison, mon père a décidé d’utiliser le mot ‘joyeux’ plutôt que
‘heureux’. Pour ceux qui le connaissent, cela paraît tout à fait évident, mais le mot heureux
me va très bien aussi. [Rires] Tout bien considéré, ce serait pinailler. Que l’adjectif soit
heureux ou joyeux, il s’agit bien d’une transmission, car ces temps-ci la tendance est à la
dépression. On a tendance à être dur, à ne pas être optimiste, et on voit très bien pourquoi.
Mais voici l’occasion de voir comment notre vie peut valoir la peine d’être vécue. Et il est très
important pour nous de voir cela dès maintenant. Nous devons galvaniser non seulement notre
propre énergie, mais aussi celle de la communauté.
Ces dernières années, vous m’avez entendu parler du principe Shambhala de la bonté
fondamentale. Le grand Druk Sakyong, Chögyam Trungpa Rinpoché, le Dorje Dradül de
Mukpo, est venu apporter ce message en Occident. Si on réfléchit à la raison qui a amené un
grand être tel que lui à faire cela, il devient de plus en plus évident que le temps est venu de
scruter ce message fondamental à propos de la nature humaine, aussi bien sur le plan
personnel qu’à l’échelle de la planète. A partir de là se pose la question : comment créer une
bonne société ? On est ici face à la notion de vision, ou comme on l’appelle en tibétain le lha,
« ce qui est au-dessus ». C’est lié à la tête, aux yeux et au fait de regarder. Cela consiste à
avoir une certaine attitude et le sens d’une direction.
Nous avons aussi eu le temps de réfléchir pour savoir si nous croyons à la bonté
fondamentale ou si nous la ressentons. Cette contemplation a été à la fois personnelle et
communautaire. Alors que nous entrons à présent dans l’Année du Cheval – qui est
naturellement en rapport avec la notion de cheval de vent, d’énergie et d’action – l’année qui
vient est à mon avis une année d’action et d’accomplissement.
Cette année est une année du nyen, comme on dit en tibétain. Le nyen est en rapport avec le
torse. Géographiquement, il est représenté par les montagnes et les collines. Pour ceux d’entre
nous qui exercent des fonctions diverses, il est lié au leadership. Nous sommes arrivés à un
point où nous avons d’une part un sens de la vision et d’autre part un lien personnel avec
Shambhala, mais il faut à présent réunir les deux. Nous avons besoin du nyen. Nous avons
besoin de ce coeur et de cette poitrine. Nous avons besoin de savoir comment aller de l’avant.
Je pense que ce qui nous est demandé a de quoi nous intimider. Plus je réfléchis au
véritable sens des enseignements Shambhala – ce que nous avons reçu en héritage et ce que

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nous faisons – plus je me rends compte qu’il ne s’agit pas tant d’essayer de nous sortir du
problème par la méditation – même si beaucoup d’entre nous ont essayé [rires] et essaient
toujours. En fait, les enseignements Shambhala parlent plutôt de créer une révolution
conceptuelle et décrivent sa structure et sa nature. Ils décortiquent le fonctionnement de la
société, l’éthique à partir de laquelle elle fonctionne et la valeur que les gens s’accordent les
uns aux autres.
Nous avons donc reçu la tâche de devenir les architectes d’une nouvelle civilisation. Il
nous est effectivement demandé de contribuer à ce que sera le monde. Voulons-nous qu’il soit
fondé sur l’agression ? Voulons-nous qu’il soit fondé sur la condescendance ? Quels sont les
systèmes de valeur que nous voulons promouvoir ? Cela représente un défi considérable.
Dans nos centres Shambhala, il est parfois déjà assez difficile d’organiser les programmes.
On se sent complètement débordé. Au milieu de tout ce qui se passe, on a tout juste le temps
de faire sa propre pratique. Néanmoins, en me basant sur ma propre réflexion et sur mes
conversations avec beaucoup d’entre vous, je sais que nous nous sentons profondément,
viscéralement, émotionnellement et peut-être même subliminalement, très concernés par la
direction que prend la société. De quelles façons allons-nous apporter notre contribution ?
Allons-nous nous contenter de nous abstenir en espérant que tout ira mieux ?
La méditation est en soi une démonstration du pouvoir de l’esprit et du coeur. Nous
sommes dans une situation où nous nous efforçons de réveiller le potentiel des êtres humains.
Nous appelons cela « faire surgir le lungta », « planter l’Ashe », « posséder le soleil de la
bonté fondamentale. » Comme disait mon père, « nous croyons que l’humanité, l’être humain,
est éveillé par nature. » Et cet état éveillé a de la puissance et de l’énergie. Nous ressentons
cela. C’est pour cela que nous n’arrivons pas à dormir la nuit parfois, ou que nous nous
sentons frustrés – parce que c’est très puissant. C’est non seulement puissant mais aussi
intelligent. Il n’y a pas que les Shambhaliens qui possèdent cet éveil. Tout le monde l’a.
Nous vivons sur cette planète où nous menons nos vies et nous apportons tous notre
contribution à cette soupe sociale. C’est par notre attitude que nous participons ou que nous
nous abstenons. Ce que je porte s’appelle un chuba ; c’est un vêtement tibétain. Au Tibet, on
dit : « Retrousse ton chuba ! » Ce qui est à peu près équivalent à « Retrousse-toi les
manches ! » [Rires] Cette année, il s’agit vraiment de retrousser votre chuba et de vous
retrousser les manches, selon votre origine ou selon votre ordre de préférence. [Rires] Cela ne
signifie pas qu’il faille forcément rejoindre une ONG. Si on a le choix, on peut bien sûr
apporter son aide dans des situations désespérées partout dans le monde. Mais cela signifie
d’abord que l’on incarne les principes dont nous parlons et qu’on a assez de confiance pour
les exprimer et les propager. Une des méthodes clés pour réaliser effectivement cela, c’est de
créer une culture de la bienveillance.
Nous mettons l’accent sur la bienveillance depuis quelque temps déjà. Ça fait vingt ans que
je tiens le même discours [rires] et certains d’entre vous sont sûrement assez vieux pour s’en
souvenir. Mais la notion de bienveillance ne signifie pas que nous sommes une communauté
de bisounours. La bienveillance est la marque d’une communauté intelligente. Être
bienveillant signifie qu’on remarque les autres, qu’on y fait attention. Si on est bienveillant et
qu’on voit quelqu’un d’autre, qu’est-ce qu’on remarque ? On remarque qu’on est semblables.
Aussitôt que les êtres humains réalisent qu’ils sont semblables, que se passe-t-il ? Ils ont
tendance à s’entraider. Et en langage shambhalien, qu’est-ce que la tendance à s’entraider ?

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On appelle cela le succès. Une communauté dépourvue de bienveillance est une communauté
sans intelligence, dans laquelle on ne remarque que les fautes et ce qui ne va pas. Et alors on
s’abstient et très vite on s’isole.
Il faut donc que notre communauté soit bienveillante, pas seulement comme un groupe
d’individus qui s’efforcent d’être sympas, mais plutôt comme des gens qui ont le lungta, la
vulnérabilité et la bravoure nécessaires pour aller réellement vers les autres. Dès qu’on
remarque une personne et qu’on est bienveillant envers elle, on fait preuve de bravoure.
Aussitôt que ce genre de chose se produit entre deux personnes, une culture de bienveillance
se crée instantanément.
Aujourd’hui est donc un jour de célébration, de bonne chère, de méditation et de
conversation. Vous pouvez méditer un peu moins aujourd’hui [rires], et consacrer plus de
temps à manger et à converser. Nous avons le pouvoir de créer une culture, ce qui ne nécessite
pas forcément d’être très nombreux. Cela se produit dès qu’un individu découvre sa culture de
bonté intrinsèque et qu’il est prêt à la partager. Même si vous ne pouvez pas le voir, c’est bien
ce qui se passe dans le domaine de l’aura et de l’énergie. J’emploie ces mots parce que nous
sommes à Boulder. [Rires] On ne peut pas le voir, mais quelque chose se produit.
Sur le plan subliminal, voilà ce que mon père appellerait la société éveillée : ces liens
invisibles qui se tissent. C’est cela la culture. Que l’on soit au volant de sa voiture ou en train
de manger, on est toujours à la recherche de ces connexions. Les êtres humains ont besoin les
uns des autres. Nos liens émotionnels valident notre existence. Nous savons mieux qui nous
sommes. C’est là une caractéristique humaine. Si nous pensons que le monde se rétrécit et que
nous avons peur de communiquer, alors quelle sorte de lieu solitaire notre monde va-t-il
devenir ? Alors nous nous verrons aussi affligés d’innombrables défauts. Et nous créerons une
culture de séparation, de défiance, de peur et d’animosité, une culture de l’abstention.
Pour nous qui suivons une tradition contemplative, la culture doit faire preuve d’initiative.
Non pas que nous voudrions forcer les autres à penser comme nous, mais plutôt dans le sens
où nous n’avons pas honte de nous engager et de manifester nos principes. Aujourd’hui, alors
que la méditation s’est popularisée, il y a un peu plus de latitude pour être moins timides dans
la manifestation de ces principes. Nous voilà à présent à l’orée de notre tâche ; nous
commençons à trouver des façons de manifester ces principes et ces enseignements, au travail,
dans l’éducation, etc.
S’il vous plaît, je vous demande de participer ! Si vous avez terminé un programme et que
vous pensiez avoir fait votre part, en fait ce n’était qu’un apéritif. Nous sommes une
communauté. Ces formations sont précieuses et importantes, mais nous devons nous sentir
capables de participer à la création de cette culture. Je fais confiance à votre intelligence. En
devenant plus intelligents, nous trouverons différentes façons d’être créatifs dans les
domaines de l’éducation, de la technologie ou de la science. Dans tous ces domaines, la bonté
fondamentale et l’éveil deviendront la norme. Alors la communauté Shambhala pourra dire :
« Quand tout chancelait, nous n’avons pas baissé les bras. » La simple pensée d’essayer de
faire quelque chose peut parfois sembler insurmontable. Quand on rencontre les gens, on voit
bien que derrière la peur se cache une énorme sensation de… peur. [Rires]
Sommes-nous capables de projeter l’énergie de ce cheval ? Traditionnellement, le cheval
incarne plusieurs principes. Il exprime la notion d’effort, de mouvement, de succès et de

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victoire. Pour nous, il représente également la dignité humaine intrinsèque. Nous pouvons
réellement entrer en rapport avec notre dignité et nous relier les uns aux autres. Lorsque les
êtres humains prennent leur place en tant qu’êtres humains – et même lorsqu’un chien prend
sa place en tant que chien ou qu’un cheval prend sa place en tant que cheval – cela a quelque
chose d’intimidant, parce que ces êtres incarnent alors vraiment ce qu’ils sont. Lorsque nous
incarnons complètement notre humanité, en étant dignes, les éléments s’ordonnent. La nature
ne nous fait plus peur.
Nous pouvons faire partie de la nature. Nous pouvons faire partie des éléments. Dans notre
tradition, établir ce lien avec la nature s’appelle drala, magie ou énergie éveillée intrinsèque.
Ce jour, le Jour Shambhala, est plein de magie. Nous sommes littéralement ici, et il y a
énormément de coeur dans tout cela. Lorsqu’on y pense et qu’on y réfléchit sous cet angle,
c’est vraiment miraculeux. Il est important que nous honorions cela.
Je me réjouis à l’idée de travailler avec le Conseil Kalapa et tous ceux d’entre vous qui
sont des dirigeants et directeurs de centres. Cette année, la formation du leadership est très
importante. J’ai aussi le sentiment que nous sommes entrés dans une phase de transition très
importante. Nous avons une vraie vision et il se passe énormément de choses. Nous devons,
en même temps, améliorer notre compréhension des aspects financiers. Je suis très heureux
que nous progressions déjà dans ce sens grâce au modèle du Don Unifié, et il y a énormément
à faire. Rassembler les gens et établir une communauté impliquent naturellement la richesse.
Cela fait partie intégrante de la notion de dignité. Il est important que nous n’ayons pas peur
de penser que notre communauté peut réussir. Le leadership peut ainsi progresser.
Je vous encourage donc tous à trouver de quelle manière vous pouvez participer et
contribuer à tout cela. L’effort est une composante essentielle de ce qui nous maintiendra
ensemble et qui nous permettra aussi d’avancer. Dans cet esprit, l’aspect pluri-générationnel
de notre communauté est merveilleux et je souhaite l’encourager. Nous continuons à vieillir,
au fait. Pour ceux d’entre vous qui sont jeunes, il est important que vous vous sentiez capables
de vous former en tant que dirigeants et participants de cette communauté. Le temps est venu
de vous mettre en avant et d’y participer.
Je vous envoie mon affection et tous mes voeux. Pour ceux qui sont en Europe, je me suis
efforcé de parler aussi lentement que possible ; excusez-moi si j’ai été trop rapide. A ceux
d’entre vous pour qui c’est déjà le soir, profitez du reste de vos festivités. A ceux pour qui
c’est le début de la matinée, je vous souhaite un joyeux début de célébrations. Je me réjouis
d’avance des enseignements et programmes que nous avons planifiés. Nous poursuivons
l’effort d’aller vers les autres, d’organiser plus de festivals et de prolonger cette énergie. Il y a
aussi de merveilleuses retraites qui sont prévues. Alors, si vous en avez le temps et l’occasion,
allez-y, je vous en prie. Et en particulier, maintenez la sensation de lien qui nous unit.
Je voudrais ajouter que je suis particulièrement heureux d’être ici aujourd’hui avec la
Sakyong Wangmo et bien sûr avec Lady Konchok, ma mère, qui pense que je suis toujours un
petit garçon [rires]. Comme je vieillis, ça me convient tout à fait ! [Le Sakyong rit. Rires.]

Merci à tous.
Les Traductions Manjushri, France, mars 2014
www.manjushri.shambhala.fr

Apprendre à méditer Sakyong Mipham Rimpoche

Rencontre avec Sakyong Mipham Rinpoché. Sagesses 2/2

Chogyam Trungpa Shambhala La voie sacrée du guerrier.

Lieu pour mediter Dechen Choling Shambhala

Fabrice Midal Risquer la liberté

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Shambhala France

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Rencontre avec Sakyong Mipham Rinpoché. Sagesses 2/2

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Les 18 règles de vie du Dalaï-lama.

Partagez-le, ce sont de très bonnes leçons de vie !

1. Prenez en compte que le grand amour et les grandes réussites impliquent de grands risques : apprendre à se démarquer des autres, prendre des risques pour chaque grande occasion de vie.

2. Lorsque vous échouez, n’échoue pas la leçon : il ne faut pas craindre l’échec, mais bien apprendre de nos erreurs. Rien de grand ne s’est accompli sans échec. Notre but n’est pas d’être parfait, mais le meilleur que nous pouvons l’être. Les seules vraies erreurs sont celles que nous faisons à répétition. Les autres sont surtout un moment pour apprendre.

3. Suivez les trois R : Respect de soi, respect des autres et responsabilité pour toutes nos actions. Il faut avoir confiance en soi si nous voulons être en mesure de faire confiance aux autres. Faire confiance aussi aux autres, ils vous le rendront avec un respect mutuel et finalement nous sommes responsables de ce qui nous arrive. Nous contrôlons totalement notre vie, il ne faut pas blâmer les autres pour des erreurs et malheurs.

4. Rappelez-vous que ne pas obtenir ce que vous voulez est parfois un merveilleux coup de chance : si vous n’êtes pas capable d’obtenir quelque chose, il faut savoir lâcher prise et revenir plus tard. Il faut savoir faire confiance à l’Univers qui agit mystérieusement.

5. Apprenez les règles pour savoir comment les transgresser correctement : les règles sont faites pour être transgressées. Mais il faut savoir comment le faire correctement. Si l’autorité n’avait pas été remise en question, notre civilisation serait stagnante.

6. Ne laissez pas une petite dispute briser une grande amitié : l’amitié est ce qu’il y a de plus important. Il faut être en mesure de suivre la règle #7 pour bien suivre la #6

7. Lorsque vous réalisez que vous avez commis une erreur, prenez immédiatement des mesures pour la corriger : ne laissez pas votre orgueil faire obstacle. Apprenez à pardonner et à prendre les responsabilités. Cela en dira long sur votre personne.

8.Passez un peu de temps seul chaque jour : passez au moins 30 minutes de votre journée dans un endroit calme.

Cela vous permettra d’observer ce qui se passe dans votre vie. Prendre conscience de ce que vous voulez.

9. Ouvrez vos bras au changement, mais ne laissez pas s’envoler vos valeurs : Le monde évolue toujours. Si vous n’êtes pas ouvert à ça, vous serez malheureux. Il faut être capable d’accueillir ce qui est nouveau, sans jamais changer les parties importantes de nous-mêmes. Sauf si vous avez de bonnes raisons de penser que vous aviez tort d’y croire.

10. Rappelez-vous que le silence est parfois la meilleure réponse : le silence est d’or. Cela ne sert à rien de riposter dans une dispute. Le silence permettra de mettre fin à cela beaucoup plus rapidement.

11. Vivez votre vie avec honneur : lorsque vous serez vieux, vous allez regarder en arrière et être en mesure d’en profiter une seconde fois. Ne pas vivre dans le regret et l’angoisse, mais bien avec honneur. Les bonnes choses viennent et les bonnes personnes aussi. Vous ne serez jamais puni d’avoir agi avec intégrité.

12. Une atmosphère d’amour dans votre maison est le fondement de votre vie : la règle où nous avons le moins de contrôle. Si vous respectez votre famille, ils vous respecteront à leur tour. Faire régner l’amour dans la maison amènera une base solide dans la vie de vos enfants.

13. Lorsque vous êtes en désaccord avec les êtres chers, concentrez-vous uniquement sur le présent : le passé ne peut pas être modifié, cela ne fait qu’apporter plus de douleurs. Il faut apprendre à se concentrer sur le présent.

14. Partagez vos connaissances : on en apprend beaucoup dans une vie. Partagez le plus possible, cela ne peut que les aider. Partagez vos exploits, mais aussi vos échecs, pour que les autres puissent apprendre pour ne pas répéter les mêmes erreurs.

15. Soyez doux avec la terre : blesser la terre, c’est se blesser soi-même. C’est l’endroit où nous vivons, alors il faut enprendre soin.

16. Une fois par an, aussi souvent que possible, allez quelque part où vous n’êtes jamais allé auparavant : découvrir de nouveaux lieux et de nouvelles choses. Toujours explorer le plus possible. Peut-être que quelqu’un quelque part vous rendra plus heureux?

17. Rappelez-vous que la meilleure des relations est celle dans laquelle votre amour pour l’autre dépasse vos propres besoins : l’inverse pourrait être un indice que la relation doit se terminer. Si vous avez besoin de quelqu’un plus que vous l’aimez, c’est un signe de dépendance, pas d’affection. Trouvez quelqu’un pour qui l’amour est la force dominante. Cela fera que la relation est plus épanouissante.

18. Jugez vos réussites d’après ce que vous avez eu à renoncer pour y arriver : Concevez voter vie idéale et foncez. Ne laissez pas votre rêve s’échapper. Comme ça, vous ne serez jamais dans le regret. Soyez capable de saisir les occasions d’apprentissage et les opportunités qui se présentent à vous. Si vous voyez une expérience négative comme une mauvaise nouvelle, elle aura un impact négatif. Mais vous pouvez voir cette expérience comme une occasion d’en ressortir grandi.

 

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Christophe André invite Fabrice Midal

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Fauve De ceux

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Nous sommes de ceux qu'on ne remarque pas : des fantômes, des transparents, des
moyens. 
Nous sommes de ceux qui ne rentrent pas en ligne de compte.
Nous sommes de ceux qu'on choisit par défaut. 
Nous sommes de ceux qui ont la peau terne, les traits tirés et le regard
éteint, des visages pâles, des teints gris. 
Nous sommes de ceux qui se délavent de jours en jours.
Nous sommes de ceux qui ont du mal à s'entendre penser.
Nous sommes de ceux qui se maîtrisent difficilement. 
Nous sommes de ceux qui mettent mal à l'aise en public.
Nous sommes de ceux qui dérapent dans les escaliers des bibliothèques. 
Nous sommes de ceux qui dansent de façon embarrassante. 
Nous sommes de ceux qui font l'amour en deux temps. 
Nous sommes de ceux qui s'y prennent à l'envers avec les autres. 
Nous sommes  de ceux sur lesquels ont parie jamais. 
Nous sommes de ceux qui savent plus raisonner de façon logique.
Nous sommes de ceux qui ont tout fait comme y faut mais qui y arrivent pas.
Des ratés modernes, des semis défaites, des victoires sans panache.
Nous sommes de ceux qui tiennent pas la pression.
Nous sommes de ceux qui se font balayer, à répétition.   
Nous sommes de ceux qui s'font assister, des baltringues, des éclopés, des
faibles.
Nous sommes de ceux qui prennent des trucs pour tenir le coup.
Nous sommes de ceux qui savent pas dire non, qui connaissent pas la rébellion,
qui soutiennent pas les regards.
Nous sommes de ceux qui sont tabous. 
Et pourtant ...
Nous sommes de ceux qui ne renoncent pas, des chiens enragés, des teigneux, des
acharnés. 
Nous sommes de ceux qui comptent bien devenir capables de tout encaisser.
Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité, pour
reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin.
Nous sommes de ceux qui en ont assez de leur propre férocité, des
requins-tigres en bout de course, des voyous qui demandent pardon, des apprentis
repentis. 
Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre, et
faire taire leurs sales travers. 
Nous sommes de ceux qui cherchent à rejoindre les rangs des lions, des
maquisards, des résistants, des sentiments.
Nous sommes de ceux qui roulent pour eux et pour leur périmètre.
Nous sommes de ceux qui pissent encore dans la douche mais qui espèrent
réussir un jour à pisser droit. 
Nous sommes de ceux qui cherchent à désarmer la mort à coup d'grenade
lacrymo, pour l'effrayer, et la maintenir à distance.
Nous sommes de ceux qui espèrent croiser la vie un soir, au détour d'une
avenue pour la séduire, la ramener et lui faire l'amour de façon brûlante.
Nous sommes de ceux qui ont les yeux écarquillés en continu, des ahuris, des
ébahis, qui guettent les planètes, les comètes et les épiphanies.
Nous sommes de ceux qui cherchent à déterrer ce qui est enfouit, tout ce qui
est caché et qui demande qu'à être sorti. 
Nous sommes de ceux qui veulent rétablir le contact avec ceux qui sont partis
trop tôt, parce qu'ils savaient pas qu'il y avait une fin cachée.
Nous sommes de ceux qui continueront à courir, comme s'ils étaient poursuivis
par les balles, qui desserreront jamais les mâchoires sauf pour sortir les
crocs.
[Parlé]
C'est pas nous les plus forts ?
- C'est vraiment l'équipe qui était la moins capable.
On sera jamais rationnels avec ce type de lascars 
- Faut composer avec 
- ???
- Y a que les inconscients qui vous diront le contraire 
Vous savez être irrationnel, mais sans peur on s'casse la gueule.

 

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Gregg Braden La Science des miracles partie 2

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Greg Braden La science des miracles partie 1

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Lieu pour mediter Dechen Choling Shambhala

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Fabrice Midal Risquer la liberté

Le monde d’aujourd’hui ne sait plus nous fournir de repères. Devons-nous persister à les lui demander ? Ne pourrions-nous pas construire les nôtres ? En s’appuyant sur la pensée de philosophes comme Nietzsche, en se mettant à l’écoute de grands poètes ou artistes comme Rilke, Cézanne ou Allen Ginsberg, Fabrice Midal montre comment le chemin à suivre ne consiste pas à rechercher des consolations, à s’enfermer dans l’égoïsme spirituel ou à se perdre dans le culte du bien-être : c’est une véritable aventure qui doit affronter la réalité. En restant enfermés dans une tour d’ivoire, à l’abri, croyons-nous, des souffrances et des déceptions, nous ne connaîtrons jamais la vraie joie. La liberté est un risque : celui d’être soi, d’aimer sans mesure et d’inventer son existence indépendamment des sentiers déjà connus. Cela ne peut se faire que si nous ouvrons les yeux sur la fragilité de notre être, sur notre part d’ombre et sur celle de notre temps. Pour mieux comprendre cette liberté et montrer comment la cultiver, l’auteur entre en dialogue avec la philosophie orientale, notamment le bouddhisme, mais surtout rend à l’art et à la poésie leur place centrale: celle d’être la seule expérience qui puisse peut-être aujourd’hui nous éveiller.

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