Christelle, trente ans, travaille dans la région de Besançon. Elle vient de donner naissance à une fille, Cendrine, après avoir eu deux fils, Rémi et Cédric.
Christelle ne parvient pas à faire face à ce que cette naissance suppose comme remaniements. Elle s’enfuit de chez elle. C’est la voisine du dessus, Claire, une bibliothécaire, qui la recueille. Celle-ci prend soin de Christelle, l’écoute. Sa vie en sera bouleversée.
Laurent, le mari de Christelle, la recherche, interrogeant père, mère, soeur, amis.
Archives for mai 2014
Dominique Cabrera Le Lait de la tendresse humaine
Rémi Bezançon Un heureux événement
« Elle m’a poussée dans mes retranchements, m’a fait dépasser toutes mes limites, m’a confrontée à l’absolu : de l’amour, du sacrifice, de la tendresse, de l’abandon.
Elle m’a disloquée, transformée. Pourquoi personne ne m’a rien dit ?
Pourquoi on n’en parle pas ? »
Un heureux événement ou la vision intime d’une maternité, sincère et sans tabous.
Luc Ferry « Qu’est-ce qu’une vie bonne pour les mortels ? »
Une tentative de réponse à partir de la mythologie grecque.
Le premier récit du jugement de Pâris se trouve dans les Chants cypriens, une épopée perdue du Cycle troyen dont les évènements prennent place avant ceux de l’Iliade. Aux noces de Pélée et Thétis sur l’Olympe, tous les dieux sont invités excepté Éris, déesse de la Discorde. Pour se venger, elle leur jette une pomme d’or avec la mention : « Pour la plus belle » — c’est la « pomme de discorde ». Trois déesses revendiquent alors le fruit, Héra, Athéna et Aphrodite. Afin de mettre un terme à la dispute, Zeus ordonne à Hermès d’emmener les déesses sur le mont Ida, à charge pour Pâris de désigner la gagnante….
A quoi penser quand on médite ? Fabrice Nidal
Que faire de nos pensées parasites ?
Comment faire pour « revenir » ?
Mediter sur le stress. Mathieu Ricard
Apprendre à méditer Sakyong Mipham Rimpoche
Mediter sur le stress. Mathieu Ricard
Des journées surchargées qui se déroulent à un rythme fou, un stress qui se fait sentir au travail et à la maison, l’angoisse et les dépressions… Réfléchir à tout cela en compagnie de Matthieu Ricard, moine bouddhiste et interprète du dalaï-lama.
Dan Millman Le Guerrier pacifique
L’homme que l’auteur appelle Socrate a réellement existé. Agé de presque cent ans, Socrate révèle une formidable jeunesse d’esprit et un humour décapant.
A son contact, Dan, un sportif de haut niveau en mal de vivre, voit ses croyances complètement bouleversées.
Guidé par le vieux sorcier excentrique, Dan triomphe peu à peu de ses peurs et de ses illusions pour vivre comme un amoureux et un guerrier… pacifique.
Je suis Dieu..et vous aussi! – France Gauthier
La voie Toltèque : une véritable chevalerie relationnelle.
La prophétie des Andes – Et si les coïncidences révélaient le sens de la vie ? James Redfield
Notre Réalité n’est qu’une Illusion
Pervers narcissiques : « Les personnes les plus intelligentes sont les plus exposées »
Interview de Philippe Vergnes, auteur de :
« Le mal du siècle. Comprendre et combattre la manipulation ».
Dans votre manuscrit, vous analysez longuement la relation d’emprise, véritable « main basse sur l’esprit » selon le psychanalyste Saverio Tomasella, qui permet de pendre le pouvoir sur quelqu’un. En quoi consiste-t-elle ?
Nous pourrions le définir en un seul mot : « décervelage ».
Le processus en œuvre dans le décervelage consiste en une perte progressive des capacités psychiques d’une personne soumise à des manipulations quotidiennes qui agissent comme des micros agressions.
Le poison est instillé à dose homéopathique.
Le manipulé devient peu à peu inapte à opérer la distinction entre ce qui est bon ou mauvais pour lui et n’a pas conscience de ce « décervelage ». Incapable de discernement, privé de ses capacités d’analyse, de son esprit critique et de son libre arbitre, il obéit aux injonctions du manipulateur sans résistance.
D’où la passivité qui caractérise une personne assujettie.
Par ailleurs, la relation d’emprise est encore mal analysée, il en résulte des conclusions erronées et de nombreuses idées reçues qui sont fausses.
Comme le fait de penser que les personnes manipulées sont « faibles » ?
Tout à fait. Ce qu’elles ne sont pas. Ce sont même souvent les personnes les plus « intelligentes », dans le sens de « brillantes », qui sont paradoxalement le plus « sensibles » (ou les plus exposées) aux techniques de manipulation. Philippe Breton, l’un des meilleurs spécialistes français de la parole et de la communication, explique cela dans son livre, intitulé : « La parole manipulée » (édition La Découverte), récompensé en 1998 par le prix de philosophie morale de l’Académie des sciences morales et politiques.
Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que la manipulation instaure une relation d’emprise totalement asymétrique, d’autant plus forte qu’elle s’inscrit sur le long terme.
Il n’y a aucune égalité entre un manipulateur et sa cible. Dans sa version la plus féroce, il s’agit d’une prédation dont l’ »intentionnalité » est totalement éludée par la majorité des analystes qui se penchent sur ces questions là.
Mais nous commençons aujourd’hui à mieux connaître ces processus grâce aux travaux de certains neuropsychiatres, comme le docteur Muriel Salmona, présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie, qui décrivent comment le mécanisme de disjonction opère chez une personne traumatisée.
Il se produit exactement la même chose chez quelqu’un soumis à des agressions psychiques répétées. Ce qui agit dans ce cas n’est pas l’intensité du vécu traumatique mais sa répétitivité.
Ce que nous enseignent ces recherches corrobore la notion de « décervelage » décrite par le psychanalyste Paul-Claude Racamier, découvreur de nombreux concepts et néologismes parmi lesquels celui de la perversion narcissique.
Nous savons désormais comment fonctionnent les circuits neuronaux d’auto-inhibition d’une personne manipulée.
Cette auto inhibition se traduit par un phénomène d’autodestruction dont les conséquences physiologiques peuvent être très graves.
Le décervelage ne représente que la phase préalable d’une dévitalisation dont les effets se répercutent sur la santé mentale et physique du manipulé.
Comme souvent, la pluridisciplinarité favoriserait une meilleure compréhension des choses…
Oui. Je pense que pour aller encore plus loin dans la connaissance de cette problématique il serait nécessaire d’établir ce que le sociologue Edgar Morin appelle des « reliances » interdisciplinaires.
Cela consiste à regrouper les connaissances de diverses disciplines telles la psychanalyse, la psychologie de la communication, les neurosciences, l’anthropologie, la sociologie, etc. qui toutes étudient la manipulation, la relation d’emprise et les conséquences de ces dernières sur les individus.
Bref, ce champ d’investigation reste encore à défricher d’autant que des découvertes récentes effectuées dans le domaine de la biologie moléculaire et génétique viennent, elles aussi, étayer la thèse que des « agents stresseurs », tels que certaines manipulations, détériorent nos gènes et les rendent « muets ».
Vous écrivez que « la manipulation altère profondément la personnalité du manipulé ». En quoi consiste cette altération ?
Du fait de l’action du « décervelage », le manipulateur pourra dès lors « imprimer » son mode de pensée chez le manipulé exactement comme on grave un nouveau fichier sur un disque CD vierge.
De nouveaux comportements vont alors apparaître et ces « transagirs », comme les nomme Paul-Claude Racamier, agiront tels des cliquets antiretour dans l’évolution de la personne manipulée.
Selon la théorie de l’engagement empruntée à la psychosociologie, l’individu réajuste son système de pensée pour le rendre cohérent avec ses agissements.
Cette réorganisation psychique provoque des dissonances cognitives chez la personne manipulée qui se trouve alors en conflit de loyauté entre ce que la manipulation lui « impose » de faire et les valeurs morales que ces nouveaux comportements transgressent.
Or, le conflit de loyauté est, selon Ariane Bilheran, psychologue clinicienne auteur de nombreux ouvrages sur la question des violences psychologiques, le mode opératoire le plus fondamental de la torture.
Toutefois, pour que le manipulé ne puisse pas retrouvManier ses capacités psychiques, l’état de confusion mentale doit être soigneusement entretenu.
Un des meilleurs moyens pour y parvenir réside dans l’utilisation du discours paradoxal que je formule ainsi : « Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais et surtout puissiez-vous ne rien comprendre à ce que je vous raconte de manière à ce que, quoi que vous pensiez, quoi que vous disiez ou quoi que vous fassiez, je puisse toujours avoir raison ».
Ce type de communication, qui tend à faire agir les unes contre les autres différentes aires de la personnalité du manipulé, génère des conflits de loyauté et est « schizophrénogène ».
Pour le dire plus simplement, ce genre de communication rend « fou ».
Source
http://tempsreel.nouvelobs.com/
Christelle Petitcollin Divorcer d’un manipulateur : un emploi à plein temps
Raymonde Hazan Le pervers et le surdoué
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Fred et Marie : Campagne de sensibilisation à la violence psychologique dans le couple.
L’ Intelligence du Coeur - HeartMath - vostfr
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