Archives for 2016
La « chouchoutisation », voie royale vers l’amour de soi : Isabelle Padovani
HnO Pank Méthode Tolérer Permettre Accueillir : Accueil de l’autre avec la méthode TPA
Je vous propose une réflexion et une approche pour apprendre avec le temps à accueillir complètement l’autre, et lui laisser la liberté d’être pleinement lui sans ses stratégies d’adaptation.
La méthode TPA est simple :
Tolérer : position Haute
Permettre : Posture neutre
Accepter / Accueillir : Pro acti
Serge Marquis Pensouillard le hamster : plaidoyer pour la décroissance personnelle
Le Dr Serge Marquis nous propose de s’intéresser à la découverte de ce que nous sommes véritablement, au-delà de toutes les étiquettes qui nous servent d’identités et de toutes les histoires que nous nous racontons à notre propre sujet.
Nous vivons dans un monde qui a tellement mis l’accent sur le développement du « Moi » qu’il en a totalement négligé le sens de la « présence ». Les recettes pullulent pour que nous puissions devenir nous-mêmes, qu’on croisse, qu’on s’épanouisse, mais la plupart de ces recettes sont tournées vers le renforcement de « l’ego », du « Je ». Pourtant, jamais n’a-t-on vu une telle consommation d’antidépresseurs, d’anxiolytiques, de somnifères et d’autres médicaments pour apaiser l’esprit. Le syndrome d’hyperactivité, dont on affuble beaucoup d’enfants, est avant tout un phénomène social! Il y a ce petit hamster qui tourne jour et nuit dans nos têtes, à toute vitesse, pour aller où? Nulle part!
Et si nous nous intéressions plutôt à la « décroissance personnelle », à la découverte de ce que nous sommes véritablement, au-delà de toutes les étiquettes qui nous servent d’identités et de toutes les histoires que nous nous racontons à notre propre sujet? Trouverait-on enfin la paix, en soi et dans le monde?
Serge Marquis est titulaire d’un doctorat en médecine de l’Université Laval et d’une maîtrise en médecine du travail de la London School of Hygiene and Tropical Medicine à Londres. Il a développé un intérêt tout particulier pour le stress, l’épuisement professionnel et la détresse psychologique dans l’espace de travail. Il s’est également intéressé à la difficulté de maintenir un équilibre entre la vie au travail et à l’extérieur de celui-ci. Il a soigné un grand nombre de personnes devenues dysfonctionnelles au travail. Consultant dans le domaine de la santé mentale au travail (T.O.R.T.U.E.), il est l’auteur avec Eugène Houde d’un livre intitulé Bienvenue parmi les humains et de Pensouillard le hamster, petit traité de décroissance personnelle paru en octobre 2011 aux Éditions Transcontinental, qui a reçu la mention Coup de coeur de Renaud-Bray.
La question de la possession chez Michel Leiris et Antonin Artaud par Claude Duprat
De la possession et ses aspects théâtraux chez les Éthiopiens de Gondar, au délire de possession qui s’empara d’Artaud lors de son internement à Rodez.
Au retour de la mission Dakar-Djibouti, dirigée par Marcel Griaule, expédition ethnographique à laquelle il avait participé, Michel Leiris publia dès 1934 une série de travaux sur la croyance aux génies « zâr » en Éthiopie du Nord et sur les différentes manifestations de possession qui s’y réfèrent. En 1958, Leiris fit publier chez Plon une étude remarquable intitulée La possession et ses aspects théâtraux chez les Éthiopiens de Gondar. Elle sera rééditée en 1989 chez Fata Morgana, avec l’article de 1938 sur la croyance aux « zâr ». C’est à partir des textes de cette réédition que nous dégagerons un certain nombre de points.
Les « zâr » sont en grand nombre, mâles ou femelles, ces derniers étant considérés comme les plus mauvais. Leur origine est humaine. On leur attribue la plupart des maladies dont le mode d’action le plus courant est la possession. Ils sont invisibles, constituant une société hiérarchisée en tous points semblable à celle des hommes. Certains zâr assimilés à des génies protecteurs se transmettent pendant sept générations, le plus souvent de mère en fille. Tout le monde a affaire aux « zâr », même ceux chez qui ils ne se sont pas manifestés. Les maladies, les accidents, les événements malheureux sont généralement rapportés à la colère du « zâr » qui est la cause du mal.
La première faute que les êtres humains puissent commettre contre les « zâr » c’est de les mépriser, soit en les traitant avec insolence, soit en négligeant de les honorer par un culte approprié. Chaque « zâr » impose des interdits, leur transgression même involontaire a pour les humains de fâcheuses conséquences. L’idée de faire la paix avec le « zâr », de réparer la faute commise, d’obtenir le pardon est à la base du traitement appliqué par le guérisseur ou la guérisseuse.
La plupart des personnes s’adressant au guérisseur ne présentent pas les signes classiques de la possession. Elles ne sont pas sujettes à un mal consistant en des crises plus ou moins violentes durant lesquelles chacune se conduirait comme habitée par une personnalité étrangère.
René Girard dans La violence et le sacré, livre publié en 1972 chez Grasset, décrit la possession dans les termes suivants : « Le sujet se sent pénétré, envahi, au plus intime de son être, par une créature surnaturelle qui 1 `assiège également en dehors. »
Il assiste, horrifié, à un double assaut dont il est la victime impuissante. Aucune défense n’est possible contre un adversaire qui se moque des barrières entre le dedans et le dehors. Son ubiquité permet au dieu, à l’esprit ou au démon d’investir les âmes comme il lui plaît. Les phénomènes dits de possession ne sont qu’une interprétation particulière du double monstrueux. Il ne faut pas s’étonner si l’expérience de la possession se présente fréquemment comme une mimésis hystérique. Le sujet paraît obéir à une force venue du dehors ; il a les mouvements mécaniques d’une marionnette. Un rôle se joue en lui, celui du dieu, du monstre, de l’autre qui est en train de l’envahir, le possédé mugit comme Dyonisos, le taureau, ou fait mine, lion, de dévorer les hommes à sa portée. Il peut même incarner des objets inanimés. Il est à la fois un et plusieurs. Il vit ou revit la transe hystérique qui précède immédiatement l’expulsion collective, le brouillage vertigineux de toute différence. Comme tout ce qui touche à l’expérience religieuse primordiale, la possession peut acquérir un caractère rituel. Il y a des cultes où la possession passe pour bénéfique, d’autres où elle passe pour maléfique. La majorité des personnes qui consultent le guérisseur sont des gens atteints d’une maladie, victimes d’un accident, d’un échec amoureux, sexuel ou, prosaïquement d’un problème financier ou professionnel. Les crises de possession ne constituent pas l’origine de la plainte, de la demande, elles ne surgissent qu’après l’intervention du guérisseur.
Les éléments principaux du traitement mis en oeuvre sont : l’interrogatoire, la transe qui en est le moyen, le sacrifice.
Le guérisseur s’efforce de faire descendre le « zâr » en cause, à obtenir qu’il livre son nom. Il amène le malade à faire le « gurri », ce mouvement caractéristique de la transe signalant que le « zâr » est descendu de sa monture, qu’il fait s’agiter son cheval. L’expression de la transe prend des formes très différentes, selon le groupe auquel appartient le « zâr ». On peut distinguer deux types classiques : le tournoiement de la tête et du buste dans un plan vertical et un mouvement pendulaire d’arrière en avant propre au « zâr », considérés comme figures de la tradition religieuse de l’Islam. Pendant le « gurri » le sujet est inconscient. Il y a lieu de différencier le « gurri de pardon » qui est un soulagement, voire un plaisir, et le « gurri du bâton » faisant souffrir et venant d’un « zâr » hostile.
Quand le « zâr » veut bien se nommer, par exemple en parlant par la bouche du patient, le « gurri » s’accompagne d’une sorte de rugissement.
Lorsque la personne est une femme, il est souvent dit que le « gurri » équivaut à un accouplement entre le « zâr » et la possédée. Ainsi, pour une femme, coucher seule l’expose à ce qu’un « zâr » vienne la visiter comme un incube.
De façon générale, le possédé est considéré comme le cheval du « zâr » possesseur. Chez les Grecs anciens, on trouve une conception analogue dans les cultes de Pan, d’Hécate, de la Grande Mère et de Dyonisos.
L’interrogatoire s’avère souvent une opération délicate car un « zâr » agit toujours conjointement avec d’autres « zâr ».
Le sacrifice se présente comme un rituel dont on peut distinguer deux espèces principales : le « dangarâ » et le « dergâ ». La première consiste en la mise à mort d’un animal avec lequel on a massé le malade, puis l’abandon du cadavre dans une rivière ou un fourré. Il s’agit d’expulser les mauvais esprits hors du patient et de les laisser envahir le première personne qui passera à proximité du cadavre. L’animal est égorgé, le « zâr » étant censé boire le sang et consommer la chair par l’intermédiaire de la personne possédée. Le guérisseur exige du « zâr » un serment : qu’il laisse en paix la malade et ne reviennent plus qu’à dates fixes où un sacrifice lui sera offert. Lui même est un ancien possédé et parfois le « zâr » peut l’habiter en permanence.
Michel Leiris note que dans la vie publique éthiopienne de l’époque, la possession par le « zâr » avait une dimension très spectaculaire, étant prétexte à des danses et à des chants. L’existence d’un rituel ayant des formes conventionnelles, faisant intervenir des figures imaginaires typiques, utilisant des parures, des accessoires spéciaux marquant, comme pouvait le faire un masque, l’effacement du sujet derrière l’entité dont il a à jouer le rôle, donnent aux possessions un caractère théâtral.
L’importance de la convention, de l’artifice, de la « comédie » pouvant légitimement évoquer le cadre artistique du théâtre.
La possession donne l’occasion aux possédés d’acquérir des bijoux, de se parer et de se déguiser. Un homme possédé par un « zâr » femelle peut parler comme une femme ; se livrer à des travaux féminins. Les personnes physiquement les plus belles semblent fréquemment affectées par la possession.
Historiquement l’apparition dans la Grèce ancienne de genres théâtraux comme le dithyrambe ou le drame satyrique semble liée au culte de Dyonisos où la possession occupe un place très importante.
Né en 1896 et mort en 1948, Antonin Artaud fut l’un des grands écrivains français de ce siècle. En 1924, il adhéra au mouvement surréaliste et il rencontra à cette occasion Michel Leiris.
A partir de septembre 1926, Artaud prépara avec Aron et Vitrac la création du « Théâtre Alfred Jarry ». En 1934, il assista à un spectacle de danses balinaises qui le bouleversa. Deux ans plus tard il travailla à la fondation du « Théâtre de la Cruauté ». En Avril 1934, Antonin Artaud publia Héliogabale ou l’Anarchiste couronné, livre sulfureux déployant la sombre légende d’un prince syrien de l’Antiquité devenu à cinq ans prêtre du soleil. Pour préparer cet ouvrage il étudia un impressionnant nombre de textes érudits sur les religions, les rites et les sciences occultes. La même année, il mit la dernière main à un texte intitulé Le théâtre et la peste.
Le 10 janvier 1936, l’écrivain embarqua à Anvers pour le Mexique. Il écrivit le 25 à Paulhan pour lui annoncer qu’il réfléchit à la rédaction d’un recueil ayant pour titre « Le Théâtre et son double ». Le 30, lors d’une escale à la Havane, il reçut d’un sorcier cubain une petite épée à laquelle il attachera une grande valeur. Depuis 1933, date où il avait écrit une pièce intitulée La conquête du Mexique, il se passionnait pour les croyances et les rites de l’Amérique latine. Trois ans après, l’homme de lettres entrepris un voyage initiatique au pays des Aztèques. Il resta neuf mois au Mexique. Le temps crucial de ce séjour fut son expédition dans la sierra. Il passa vingt huit jours chez les indiens Tarahumaras où il s’initia au rite du Peyotl.
Dans sa recherche théorique sur le Théâtre, le dramaturge avait été conduit à élaborer la doctrine d’un théâtre nouveau. Désormais, annonçait-il, la littérature, la parole écrite, le dialogue, la psychologie ne devraient plus être au premier plan . Il voulait promouvoir « un Théâtre qui produise des transes comme les danses des Derviches et des Aïssaonas ». Et il préconisait de recourir « aux mêmes moyens que les musiques de guérison de certaines peuplades que nous admirons dans les disques mais que nous sommes incapables de faire naître parmi nous ». Ce théâtre devait avoir la solennité d’un rite sacré, l’aspect transcendantal des mystères orphiques. La mise en scène avait une importance capitale, le cri, le geste,, le souffle, la voix, le mouvement y tenaient une fonction essentielle. Arrivé au Mexique, Antonin Artaud déclara qu’il était venu chercher une nouvelle idée de l’homme.
Il dénonçait la faillite de la culture rationaliste de l’Europe. Au savoir de la science il disait préférer la « connaissance », l’ésotérisme. La société moderne aurait, selon lui, « oublié les vertus thérapeutiques du théâtre alors qu’au Mexique abondent les musiques et danses de guérison. »
Dans « La montagne des signes », texte paru en espagnol le 16 Octobre 1936, Artaud fit le récit de son initiation par les Tarahumaras qui cultivaient le Peyotl et pratiquaient des rites solaires. On peut y lire l’émergence au grand jour de phénomènes élémentaires. Les hallucinations visuelles, les mécanismes interprétatifs, l’accent de certitude marquant ses spéculations leur donne un caractère délirant.
Avant son départ pour le Mexique, Antonin Artaud s’était intéressé à l’ Astrologie et à la pratique divinatoire des Tarots. Il publia en juillet 1937 un livre intitulé Nouvelles Révélations de l’Être, centré sur ces sciences occultes, qui paraît sans nom d’auteur mais signé « Le Révélé ». La décompensation psychotique se confirmait. En août 1937 l’écrivain partit pour l’Irlande. C’était un second voyage à visée initiatique. Artaud voulait découvrir la civilisation ancienne des Celtes, les secrets des Druides. Il souhaitait remettre aux irlandais initiés une étrange canne dont on venait de lui faire cadeau. Il était sûr qu’elle avait appartenu à Saint Patrick, Patron de l’Irlande. Là-bas son comportement s’avéra si pathologique qu’il dût être rapatrié d’urgence en France. Dès son arrivé au Havre le 30 septembre il fût interné d’office. Artaud avait alors quarante et un ans.
Pendant neuf ans, de septembre 1937 à Mai 1946, le dramaturge resta interné. En février 1943 il fut transféré à l’asile psychiatrique de Rodez où le Docteur Ferdière, un ami de Desnos, l’accueillit.
La publication par Gallimard des lettres et des cahiers écrits par Artaud à Rodez a permis au lecteur de suivre l’évolution du délire du patient et de reconnaître les éléments typiques d’un délire de possession.
Le poète se croit victime de manoeuvres visant à l’empoisonner et à l’envoûter. Il se sent en proie à « l’envoûtement occulte des démons ». Dans une lettre du 19 juillet 1943 adressée au Docteur Latrémolière et signée Antonin Nalpas il écrit : « Le monde a toujours été partagé en deux classes : celle des envoûteurs et celle des envoûtés. Les Asiles d’aliénés sont pleins de démons. Pour moi tous les hallucinés et tous les délirants perçoivent en réalité ce qu’une médecine, ici envoûtée et ailleurs envoûteuse de l’Antéchrist leur reproche de s’imaginer voir. Il n’y a pas de crise d’épilepsie qui ne soit provoquée par la projection en corps fluidique d’un démon que l’on voit entrer dans le malade qui à ce moment là se comporte comme un possédé. »
Après une phase marquée par l’adhésion à la foi catholique, Artaud traverse une crise où il se sent possédé par Dieu, vampirisé par une volonté divine méchante qui vole son âme et sa pensée. Dieu le dévore de l’intérieur, le viole. Le poète subit un supplice, Dieu le crucifie, le torture, lui prend la vie, l’assassine.
Dans son délire Artaud met en scène un Autre jouisseur, un être suprême en méchanceté. Il est envahi par une jouissance non symbolisable, non limitée par la castration qui fait retour au lieu du corps et se manifeste sous la forme d’un extrême souffrance vécue comme corporelle.
Est-il possible de rendre l’autre amoureux? Tobie Nathan
« La passion amoureuse, c’est les rites de possession sans Dieu. »
« Cette passion est faite pour laisser une place totale dans notre être aux Dieux. »
« Je reconnais l’invisible aux traces qu’il a laissé sur le visible »
Dans le cadre des conférences de l’Université permanente, l’écrivain et professeur de psychologie Tobie Nathan revient sur le phénomène amoureux et sur ce qui nous guide à aimer l’autre.
L’économie du couple un film de Joachim Lafosse
Après 15 ans de vie commune, Marie et Boris se séparent. Or, c’est elle qui a acheté la maison dans laquelle ils vivent avec leurs deux enfants, mais c’est lui qui l’a entièrement rénovée. A présent, ils sont obligés d’y cohabiter, Boris n’ayant pas les moyens de se reloger. A l’heure des comptes, aucun des deux ne veut lâcher sur ce qu’il juge avoir apporté
Toni Erdmann un film de Maren Ade
Quand Ines, femme d’affaire d’une grande société allemande basée à Bucarest, voit son père débarquer sans prévenir, elle ne cache pas son exaspération. Sa vie parfaitement organisée ne souffre pas le moindre désordre mais lorsque son père lui pose la question « es-tu heureuse? », son incapacité à répondre est le début d’un bouleversement profond. Ce père encombrant et dont elle a honte fait tout pour l’aider à retrouver un sens à sa vie en s’inventant un personnage : le facétieux Toni Erdmann…
Célibataire malgré eux : ces gens imperméables à l’amour- Richard Thibodeau
Célibataires malgré eux, je les appelle parfois les célibataires téflons, car il semblerait que tous les efforts qu’ils mettent de l’avant pour avoir quelqu’un dans leur vie sont voués à l’échec.
J’ai déjà été un célibataire téflon.
J’avais une estime de moi tellement faible que je ne pouvais pas imaginer qu’une autre personne puisse m’aimer et lorsqu’une autre personne m’aimait je ne me sentais pas à la hauteur de cette relation.
J’étais un homme complexe et bourré de peurs que je ne voulais pas admettre! Toutes ces peurs et cette complexité me rendaient imperméable à l’amour.
J’avais une peur inconsciente de me faire piéger par l’amour.
Je m’en suis rendu compte car lorsque je devenais amoureux d’une femme inaccessible, je perdais intérêt lorsque celle-ci m’aimait?
Aimer à distance faisait moins peur que d’aimer face à face. Mes peurs géraient mes relations.
Si vous avez de nombreuses peurs conscientes et/ou inconscientes concernant l’amour, celles-ci vont agir comme un élément téflon dans vos relations amoureuses. Les peurs seront ?contrebalancées’ par un grand nombre de règles et d’exigences.
Plus il y a de peurs plus il y aura de règles et d’exigences concernant le choix d’un partenaire de vie. Il y a des gens qui ont tellement de règles et d’exigences concernant le partenaire idéal qu’ils restent seuls toute leur vie!
Comment se fait-il qu’une personne qui a le désir d’avoir une relation amoureuse ne réussit jamais à l’obtenir??
Comment se fait-il que pour d’autres personnes l’amour se présente tout naturellement dans leur vie et sans aucune contrainte?
Les apprentissages de l’enfance jouent bien sûr un rôle très important dans une telle situation. Si vous avez été élevé dans un environnement où l’amour est synonyme de soumission, de conflits, de violence, d’indifférence et de rejet, vous avez probablement développé des mécanismes de défense ou de protections très raffinés qui vont aller à l’encontre de votre désir d’adulte d’aimer et d’être aimé.
Les gens qui sont célibataires à vie et les gens qui sont incapables d’avoir une relation amoureuse ont de nombreux bénéfices à demeurer dans une telle situation.
Un de ces bénéfices est de ne pas vivre ou subir le modèle de l’amour qu’ils ont observé ou appris de leurs parents.
Les bénéfices à vivre seul sont des bénéfices d’évitement. Éviter la perte de l’identité, éviter la souffrance, éviter la perte de la liberté, éviter les conflits etc.
On pourrait reformuler ces bénéfices de la manière suivante : préserver l’identité, préserver le bien-être, préserver la liberté de choix, de décisions et d’actions, préserver la paix, etc.
Si plusieurs parties de votre être croient que l’amour pourrait vous détruire, soyez certain que ces parties de vous vont tout faire en leur pouvoir pour que vous restiez un célibataire téflon?
Le modèle de relation amoureuse des générations passées était basé sur la perte de la liberté d’être soi dans la relation.
Chaque partenaire du couple était confiné à des rôles bien précis et devenait souvent l’ombre de l’autre. La femme devait être soumise, faire des enfants, les élever, entretenir la maison et passer son temps à se plaindre de tous les malheurs du monde.
L’homme quand à lui devait assurer la subsistance de sa femme et de ses enfants, travailler dur, se couper de ses émotions et souffrir en silence.
Notre principal modèle de la relation amoureuse provient de nos parents.
La plupart des gens s’identifient dans leurs relations au modèle acquis de leurs parents.
D’autres développent un anti-modèle en réaction aux modèles qu’ils ont appris. Nous développons alors un grand nombre d’exigences au sujet de ce que nous voulons d’une relation amoureuse afin d’éviter le piège du modèle acquis des générations précédentes.
Tout cela devient très complexe et fait de l’amour quelque chose de complexe?
Les résultats de ces anciens modèles sont éloquents, avec 50% des gens qui échouent leur relation, et je ne parle pas ici des échecs qui ne se terminent pas en séparations et dans lesquels les gens restent ensemble pour la forme.
L’amour n’est pas complexe. C’est la chose la plus simple et la plus naturelle au monde pour un enfant d’aimer et d’être aimé.
Nous l’avons, cependant, rendu complexe par le dédale de nos croyances. Le célibataire téflon est partagé entre son rêve d’une véritable relation amoureuse passionnée et authentique et l’héritage des peurs, règles, rigidités, souffrance, culpabilité, peines et déceptions acquis de sa famille et des générations précédentes.
Comment est-ce possible de rencontrer l’amour lorsque celui-ci est synonyme de perte d’identité à l’intérieur de soi?
Réponse : on le fuit chaque fois qu’on le rencontre; on devient en amour uniquement avec une personne inaccessible et qui nous repousse et on reste ainsi un célibataire téflon frustré de ne pas pouvoir vivre une véritable relation amoureuse!?
C’est ce que j’ai vécu de nombreuses années. J’ai découvert le chemin de l’amour pour une autre personne au travers du chemin que j’ai parcouru vers l’amour de moi-même. Je le dis souvent à ma compagne Maureen : Je ne t’aurais jamais rencontré si je n’avais pas appris à m’aimer. Je n’aurais jamais été capable de te garder dans ma vie si je n’avais pas appris à m’aimer.
S’aimer vraiment et s’aimer dans toutes les facettes de notre vie est donc un élément très important dans le désir de vivre une relation amoureuse durable.
Plus vous vous aimez, plus vous dégagez cet amour autour de vous et s’il n’y a pas de restrictions internes à attirer l’amour, ce n’est plus alors qu’une question de temps avant de rencontrer l’amour de votre vie.
Il arrive, parfois, qu’une personne croie n’avoir aucune restriction à être en amour mais, elle continue à être seule car ses restrictions ont la forme de filtres invisibles, cependant, même s’ils ne sont pas perçus ces filtres empêchent la relation de se produire.
Alors quels sont les éléments requis pour mettre fin à un célibat??
Une volonté profonde de s’aimer et d’aimer les gens afin que la lumière de cet amour rayonne autour de vous.
Devenir heureux car les gens heureux sont de merveilleux compagnons de route.
Croire que vous pouvez avoir une vie de couple satisfaisante et heureuse.
Développer l’estime de soi par tous les moyens auxquels vous croyez.
Être fier de ce que vous êtes.
Avoir la certitude que ce que vous voulez va se produire!
Examiner et changer les croyances restrictives du modèle de relation amoureuse acquis des générations précédentes.
Examinez les bénéfices que vous avez à rester seuls.
Regardez ce qu’une relation amoureuse vous permettrait de manifester en provenance de l’intérieur de vous-même.
Exemple, si j’étais en amour, je serais ouvert, confiant et attentionné.
Devenez ouvert, confiant et attentionné, car vous émettez vos pensées et de vos émotions et vous recevez en fonction de ce que vous émettez. Ne tirez pas et ne poussez pas sur ce que vous voulez.
Si vous tirez ou poussez, ça signifie qu’il y a une peur quelque part que ça ne marche pas et cette peur va générer un stress qui va vous empêcher d’avoir ce que vous voulez.
Cela m’amène à un autre aspect du célibat, le célibat provoqué par un bris de la relation amoureuse!
Pourquoi est-ce que plusieurs de ceux et celles qui ont vécu le bris d’une relation sont incapables de vivre une nouvelle relation?
Parce qu’ils ont vécu une séparation physique mais ils n’ont pas vécu une séparation émotionnelle. Ils n’ont pas fait le deuil de leur ancienne relation, car elle est toujours présente à l’intérieur d’eux?
Parfois le dépit, la colère, la haine, le ressentiment envers l’autre ou encore la culpabilité, le remords, la honte et la déception envers soi-même occupent tellement de place dans le c?ur des gens qu’il n’y a plus de place pour une nouvelle relation amoureuse. La peur de revivre la même situation est aussi un obstacle majeur à une nouvelle relation.
Vous pouvez accéder à une nouvelle relation lorsque vous transformez les émotions négatives de la relation précédente en émotions positives!?
Comment briser l’effet téflon du célibat??
Devenez la personne que vous seriez si vous étiez en amour à cet instant même!…
Solutionnez les peurs et les modèles anciens à l’intérieur desquels vous avez appris à vivre, devenez vraiment vous-même et devenez l’ami des gens. Devenez une personne que tout le monde recherche. Devenez simplement vous-même. »
Sur ce thème vous pouvez consulter les articles suivants :
Les relations d’amour et de haine par Eckhart Tolle
L’aventure du couple aujourd’hui : Marie Laure Colonna
Richard Linklater Before Midnight
Afin de répondre à vos questions voici aussi deux livres très appréciés :
- Votre vie? Reflet de vos croyances (5ième édition 2011, Éditions Quebecor)
- Le langage des émotions et des croyances (Éditions Quebecor, 2011)
Eckart Tolle Le pouvoir du moment présent.
Son enseignement simple et néanmoins profond a aidé des millions de gens à travers le monde à trouver la paix intérieure et à se sentir plus épanouis dans leur vie.
Découvrir qui vous êtes véritablement. Une vidéo d’Eckart Tolle
Comment la méditation peut-elle changer votre vie ? Fabrice Nidal
Dorothée Berryman nous parle du livre Sourire à la peur de Chögyam Trungpa
Chogyam Trungpa Shambhala La voie sacrée du guerrier.
Mediter sur le stress. Mathieu Ricard
Apprendre à méditer Sakyong Mipham Rimpoche
Vidéos Méditer pour se sentir mieux
Folles de joie un film de Paolo Virzì
Beatrice est une mythomane bavarde au comportement excessif. Donatella est une jeune femme tatouée, fragile et introvertie. Ces deux patientes de la Villa Biondi, une institution thérapeutique pour femmes sujettes à des troubles mentaux, se lient d’amitié. Une après-midi, elles décident de s’enfuir bien décidées à trouver un peu de bonheur dans cet asile de fous à ciel ouvert qu’est le monde des gens « sains».
Julieta un film de Pedro Almodóvar
Julieta s’apprête à quitter Madrid définitivement lorsqu’une rencontre fortuite avec Bea, l’amie d’enfance de sa fille Antía la pousse à changer ses projets. Bea lui apprend qu’elle a croisé Antía une semaine plus tôt. Julieta se met alors à nourrir l’espoir de retrouvailles avec sa fille qu’elle n’a pas vu depuis des années.
Elle décide de lui écrire tout ce qu’elle a gardé secret depuis toujours.
Julieta parle du destin, de la culpabilité, de la lutte d’une mère pour survivre à l’incertitude, et de ce mystère insondable qui nous pousse à abandonner les êtres que nous aimons en les effaçant de notre vie comme s’ils n’avaient jamais existé.
Dorothée Berryman nous parle du livre Sourire à la peur de Chögyam Trungpa
DESCRIPTION DU LIVRE
En nous invitant à puiser à même notre courage, la peur nous signale les défis que nous sommes prêts à relever et nous amène à nous dépasser. Elle trace ainsi la voie vers une véritable ouverture, tant à nous-mêmes qu’au monde. Loin de nous être hostile, la peur est l’une de nos plus fidèles alliées. Pour nous aider à apprivoiser celle que nous préférons trop souvent fuir, ce livre regroupe des enseignements de Shambhala que l’auteur a donnés aux méditants un peu partout dans le monde. Il nous propose de cultiver l’art du guerrier intérieur, celui qui s’arme de douceur, d’authenticité et de respect pour faire face à sa propre vulnérabilité sans se perdre dans le tourbillon de la crainte.
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Mediter sur le stress. Mathieu Ricard
Apprendre à méditer Sakyong Mipham Rimpoche
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Chogyam Trungpa Shambhala La voie sacrée du guerrier.
La mécanique du cœur. Mathias Malzieu
Édimbourg, 1874. Jack naît le jour le plus froid du monde et son cœur en reste gelé. Mi-sorcière mi-chaman, la sage-femme qui aide à l’accouchement parvient à sauver le nourrisson en remplaçant le cœur défectueux par une horloge. Cette prothèse fonctionne et Jack vivra, à condition d’éviter toute charge émotionnelle : pas de colère donc, et surtout, surtout, pas d’état amoureux. Mais le regard de braise d’une petite chanteuse de rue mettra le cœur de fortune de notre héros à rude épreuve : prêt à tout pour la retrouver, Jack se lance tel Don Quichotte dans une quête amoureuse qui le mènera des lochs écossais jusqu’aux arcades de Grenade et lui fera connaître les délices de l’amour comme sa cruauté. Conte désuéto-moderne mâtiné de western-spaghetti, La Mécanique du Cœur vibre d’une rugueuse force poétique où l’humour est toujours présent. Mathias Malzieu soumet aux grands enfants que nous sommes une réflexion très personnelle sur la passion amoureuse et le rejet de la différence, donnant naissance à un petit frère de Pinocchio qui aurait fait un tour chez les Freaks de Todd Browning.