Archives for novembre 2017
Méditation du SOIR pour s’endormir et vivre un sommeil apaisé 🌼 Cédric Michel
S’auto-hypnotiser : Pourquoi faire?
Prendre rendez-vous
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Se programmer à VIVRE et pas uniquement SURVIVRE.
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Manipuler, faire quelque chose en esprit pour aller mieux.
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Trouver un mieux être en rapport avec une situation précise identifiée.
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Se connecter à cœur, ressentir nos émotions « de près » pour travailler à leur dissolution, leur transe-formation (garder une émotion à distance la solidifie davantage…)
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Actualiser nos croyances.
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Se libérer de notre domestication.
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Nettoyer des ancrages douloureux, lâcher des traumatismes, des imprégnations toxiques …
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Créer, renforcer des ancrages positifs, se donner de l’amour et de la confiance.
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S’autoriser à couper, interrompre, recadrer, réaménager, les pensées, les émotions, les sensations non aidantes, périmées, douloureuses, toxiques, délétères…
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Se créer un futur à partir de l’amour et de la confiance.
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Lâcher les schémas limitants, contraignants, ou destructeurs.
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Arrêter d’être mené par notre mental agité.
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Se libérer de la tempête de concepts.
Prendre rendez-vous
Méditer : C’est quoi?
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Apprendre à ÊTRE simplement.
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Synchroniser le cœur, le corps et l’esprit.
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Adopter une perspective long terme, une discipline, une régularité
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Apprivoiser son esprit pour habiter le moment présent.
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Laisser l’esprit voir, entendre, penser et ressentir mais ne plus passer notre temps à courir après ses perceptions
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Se laisser ÊTRE dans la non action et le non jugement.
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Observer accepter ce qui est.
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Accueillir avec bienveillance ET revenir à l’objet de méditation : la posture et la respiration
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Se laisser tranquille!
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La Certitude de la Voie. Se libérer de la souffrance de Chögyam Trungpa
L’enseignement fondamental du Bouddha, destiné à mener l’homme à la libération, est contenu dans ce qu’on appelle les Quatre Nobles Vérités : la vérité de la souffrance ; les causes de la souffrance ; la possibilité de sa cessation ; le chemin vers sa cessation. D’une radicalité désarmante, ces vérités, qui fondent toutes les formes du bouddhisme, ont donné lieu à de multiples commentaires.
L’originalité de Chögyam Trungpa consiste ici à disséquer la souffrance, à la débusquer jusqu’en ses moindres recoins psychologiques, à mettre à nu le cocon illusoire de nos stratégies de replis, fondées sur l’ignorance. Il se livre à une déconstruction aussi implacable que salutaire de nos comportements habituels, égotiques, des chaînes de pensées erratiques qui nous rivent à la douleur. D’une main il nous tend le scalpel de la lucidité et de la méditation, de l’autre le miroir de la pleine conscience, l’au-delà de la souffrance.
Un enseignement tout à la fois provocateur et libérateur.
Figure majeure de la nouvelle génération tibétaine, Chögyam Trungpa (1939-1987) a réussi à transposer dans le langage occidental les enseignements traditionnels du bouddhisme, particulièrement ceux du Vajrayana, ou Véhicule du Diamant. Aux États-Unis, il a fondé l’institut Naropa et le programme d’apprentissage Shambhala. Son œuvre est en grande partie traduite au Seuil.
Foutez-vous la paix ! et commencez à vivre. Fabrice Midal
« Frappe-toi le cœur » d’Amélie Nothomb
Par Anne Brigaudeau`
Un quart de siècle déjà qu’Amélie Nothomb, ponctuelle comme un métronome, sonne le gong de la rentrée littéraire avec son roman annuel. Le vingt-cinquième, « Frappe-toi le cœur » (Albin Michel), qui paraît en cette rentrée 2017, vaut implacable démonstration autour d’un sentiment crève-cœur : l’envie.
« Frappe-toi le cœur » (Albin Michel), le nouveau roman d’Amélie Nothomb, est un bon cru, sec et âpre. Mieux encore, un citron frais et acide, à déguster en moins de deux heures. Disons le temps d’un Paris-Rouen, car ce conte cruel commence comme un « Madame Bovary » des années 1970.
Le plaisir de susciter « un vilain pli » d’envie
Jeune beauté blonde de province, Marie est ravie de faire tourner la tête des garçons, par pur plaisir de susciter « un vilain pli » d’envie à la bouche de ses copines de lycée. Tout naturellement, elle laisse le prétendant le plus en vue de la ville, Olivier, lui faire sa cour. Ses amies n’en sont-elles pas folles de rage ?
Mais en cette époque (pas si) lointaine, le marivaudage poussé a ses conséquences, et la contraception est encore interdite aux jeunes filles. Marie tombe enceinte. Que vouliez qu’elle fît ? Sur un malentendu, elle épouse le futur pharmacien Olivier (aux anges), et accouche à vingt ans d’un ravissant bébé, appelé Diane. Toute la famille se récrie-t-elle d’admiration devant la petite fille ? Marie tombe instantanément jalouse du nourrisson, qu’elle traite avec la plus grande froideur. Car, (vous l’avez deviné), l’envieuse, c’est elle.
« Frappe-toi le cœur, c’est là qu’est le génie »
Comment Diane va-t-elle grandir avec ce poison inoculé dès l’enfance, l’absence de tendresse maternelle ? Surdouée, elle tente tous les raisonnements pour trouver des excuses à sa mère. Jusqu’à ce que naissent un frère, puis une sœur, qui, eux, seront traités affectueusement.
Voyant s’écrouler ses explications de l’univers, Diane décide de se vouer à ses études de médecine. Elle choisit la spécialité cardiologie à cause d’un vers d’Alfred de Musset, qui donne son titre au roman: « Frappe-toi le cœur, c’est là qu’est le génie ». (Cérébrale toujours, Amélie Nothomb a laissé tomber la suite : « C’est là qu’est la pitié, la souffrance et l’amour »).
Deux fils conducteurs : la relation mère-fille, et le sentiment de jalousie
A l’université, Diane sera rattrapée par son destin… Arrêtons-nous ici pour ne point gâcher cette intrigue serrée comme un expresso. Disons juste que l’ingénieuse romancière déroule tout du long deux fils conducteurs étroitement noués : la jalousie qui corrompt tout, et le lien mère-fille, dans ce qu’il a de plus délétère (la gent masculine joue dans cette histoire un rôle secondaire).
Lecteur, nous ne saurions en dire davantage, ni trahir le dénouement. Disons juste que ce roman tient toutes ses promesses : les pages filent vite sous les doigts, l’écriture y est plus limpide que jamais et la romancière n’abuse pas de son péché mignon, ces aphorismes scintillants qui coulent si facilement sous sa plume.
Ajoutons que la fonction cathartique y est remplie à merveille, mais n’allons pas jusqu’à suivre l’injonction du titre. Se frapper le cœur ? Nous nous en garderons bien. Quel génie pourrait bien en jaillir, quand vous l’avez tout entier injustement accaparé, Amélie ?
« Frappe-toi le cœur », d’Amélie Nothomb
Albin Michel, 182 pages, 16,90 euros